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EXCLUSIF. La condamnation qui ébranle la magistrature

 

Un haut magistrat, indigné, anonyme et rebelle, brise son devoir de réserve pour crier sa rage après la condamnation d’un manifestant contre le mariage gay.

 

La condamnation, jeudi, à deux mois de prison ferme pour "rébellion" envers les forces de l’ordre de Nicolas, un étudiant sympathisant de la Manif pour tous, choque dans les commissariats et les tribunaux. Mais pas seulement. Ce jeune homme de 23 ans devient un martyr sur les réseaux sociaux. L’étudiant, engagé dans le mouvement en janvier dernier, a participé, dimanche 16 juin, à un rassemblement devant les locaux de M6 alors que François Hollande y était interviewé. Il a ensuite manifesté sur les Champs-Élysées en compagnie de 200 opposants au mariage pour tous. Repéré par les forces de l’ordre, déjà condamné en comparution immédiate le 28 mai dernier pour "non-dispersion après sommation", Nicolas est en détention.

Sa condamnation sévère ébranle la magistrature comme la hiérarchie policière. Non que tous ces magistrats et grands policiers soutiennent aveuglément le mouvement anti-mariage gay, mais ils s’inquiètent d’une dérive, d’un glissement, d’une certaine partialité, d’une justice qu’ils craignent de voir devenir injuste, d’une police aux ordres. Ces hauts fonctionnaires ne se reconnaissent pas dans les interpellations et condamnations des manifestants anti-mariage pour tous. Et certains affirment, non sans grandiloquence, être entrés en résistance face à cette dictature. Une défiance qui ne saurait être un bon signe dans une société crispée et fragile. Le Point.fr reçoit de nombreux témoignages d’incompréhension et de révolte à l’égard de ce que certains serviteurs de l’État vivent comme une supposée répression.

Nous donnons aujourd’hui la parole à l’un d’eux. Un magistrat anonyme, indigné, rebelle. Excessif sûrement, mais son cri est le symptôme d’une France qui se clive.

RETROUVEZ la tribune du magistrat : ici

Le Point  http://www.actionfrancaise.net

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