Grand chasseur, qui côtoie président de l’assemblée nationale, ministres, chefs d’entreprise comme Dassault et tout le beau linge de la Ve République, il n’en manque pas un quand ils franchissent la ligne jaune ou quand il s’agit de défendre les plus petits, les salariés.
Il s’est ainsi fait notamment connaître des medias, en 2011, en entamant une grève de la faim, dans son Audi, devant le siège du groupe Casino, afin de défendre les salariés et obtenir la démission du Conseil d’Administration de l’époque. Défenseur de la majorité silencieuse contre une minorité financière. Le Pdg Lars Olofson avait dû céder devant sa détermination. Son successeur, Jean-Charles Naouri, avait dû lui-même composer avec cet empêcheur d’enterrer en rond, tant sa force de persuasion et sa détermination avaient impressionné les membres du Conseil d’Administration.
C’est aussi lui qui avait obtenu la comparution de Daniel Bouton, ex-Pdg de la Société Générale lors du procès de Jérôme Kerviel, dénonçant tout au long du procès l’absence des vrais responsables que furent l’AMF, l’autorité de régulation des marchés, ou encore la direction de la Société Générale, véritables responsables des pertes colossales, supportées par les petits actionnaires et les clients de la Banque.
Plus largement, c’est à tous les dirigeants d’entreprise qui ont dévoyé le système capitaliste qu’il s’en prend. Des grandes sociétés ou le capitalisme managérial a remplacé l’entrepreneuriat d’hier et où les cooptations dans les conseils d’administration sont faites pour caser les amis plus que dans l’intérêt de l’entreprise. Une pratique largement héritée du secteur public en France, où la consanguinité avec l’administration continue à faire des dégâts réguliers.
Il est peu connu en France, ses actions étant boycottées par les médias… qui appartiennent peu ou prou à tous ceux qu’il dénonce ou égratigne. Et ce n’est pas dernière action qui va lui ouvrir les portes des rédactions… il a tout simplement décidé de porter plainte contre Valérie Trierveiller.
Ceux qui pouvaient rire de son initiative, sont maintenant moins rassurés quant aux fins possibles de l’aventure. Ou Mme Trierveiller est mise en examen pour recel de détournement de fonds publics, ou François Hollande, en concubinage notoire depuis six ans, a fait une fausse déclaration de patrimoine… ce qui le rend inéligible. Vu les succès remportés ces dernières années, dans des actions pourtant jugées perdues d’avance par tous, Xavier Kemlin est peut être l’homme qui va abréger le mandat de François Hollande et venger les 78% de Français qui ne se reconnaissent pas en lui.
D’ailleurs, à force de rencontrer la majorité silencieuse dans ces fameuses manifs pour Tous, Xavier Kemlin a décidé de se présenter à la prochaine élection présidentielle, là encore pour être le porte-parole de la masse silencieuse contre cette caste qu’il connaît si bien.
Indépendant des partis, qui divisent au lieu de rassembler, dans une approche très Gaullienne de la fonction présidentielle, il entend mener une campagne fondée sur la réduction des dépenses de l’état de 30%, pour réduire la pression fiscale, afin de relancer l’économie. Au passage, 2/3 des sénateurs et députés passeront à la trappe, ainsi que la moitié des strates administratives françaises.
Etonnante société civile française qui lasse de voir les politiciens la ruiner, lui mentir, la compromettre, la trahir, trouve en sein des candidats prêts à remettre un peu d’ordre dans un foutoir bien gaulois, alors qu’ils pourraient vivre tranquillement sur les pentes ensoleillée des bords du lac Léman.
Nous ne manquerons pas de suivre la campagne de Xavier Kemlin, comme celle de François Asselineau