Ainsi que le montre Jeanne Smits dans l'affaire chilienne :
"La petite Belén [violée et enceinte, NDMJ] s’est elle-même exprimée lors d’un entretien télévisé en affirmant : « Ce sera comme une poupée que je tiendrai dans mes bras. Je vais l’aimer beaucoup même si elle est de cet homme qui m’a fait du mal, cela ne fait rien, je vais l’aimer, je vais la changer. » Et le président du Chili, Eduardo Piñera, a félicité après ces propos la fillette de sa grande « maturité ».
Cela veut dire qu’elle ne sait rien de la demande d’avortement qui a été présentée en son nom et surtout à son insu par les organisations féministes ; les pressions pour qu’on tue le tout petit enfant qu’elle porte ne viennent ni d’elle, ni de sa famille, mais de groupes qui ont décidé qu’elle n’a pas le droit d’être enceinte ni de choisir la vie pour son enfant.
Telle est la contradiction devant laquelle le lobby de l’avortement ne recule pas : Michelle Bachelet, ancien président du Chili, a plaidé pour le « droit de choisir » de la petite Belén pour réclamer l’avortement pour elle, mais en fait elle ne milite pas du tout pour donner le droit de choisir à la mère : le seul choix possible, concevable dans le cas de Belén, c’est l’avortement, elle l’a dit en assurant qu’à onze ans on n’est pas capable de choisir."