Il est désormais clair que le Hamas est en train de reconsidérer ses alliances, après s'être éloigné aussi bien de l'Iran que du Hezbollah, suite au déclenchement de la crise syrienne.
Responsable du Hamas, Ahmad Youssef a révélé à la presse que son mouvement a eu des entretiens avec le Hezbollah et l'Iran pour abonnir leur relation. Youssef a déclaré que deux dirigeants du Hamas de premier plan ont rencontré des responsables iraniens à Beyrouth en présence de représentants du Hezbollah, et évoqué les relations stratégiques entre le mouvement et l'Iran.
Ces nouvelles ont suscité beaucoup de supputations.
"Les deux parties ont reconnu que leur ennemi commun n'est autre qu'Israël, sachant que chaque partie comprend les différences de position de l'autre", "en particulier quand il s'agit de la situation en Syrie." Il a nié que l'amélioration des relations entre Hamas et de l'Iran était de quelque façon liée à l'évolution récente de l'Egypte.
Un témoin attentif de ces discussions a expliqué que les premières tentatives de réconciliation - après la fois la montée en puissance des Frères musulmans en Egypte comme en Tunisie et l'émergence de fortes divergences sur la crise syrienne - avaient échoué, en raison des vues d'une faction importante au sein du Hamas qui faisait un autre choix en matière d'assistance, à la fois politique et financier.
La même source a ajouté que, pendant un très court laps de temps, il était devenu clair que les nouvelles sources d'aide se situaient en deçà des attentes. Plus grave, l'Iran avait simplement à l'époque diversifié son aide pour désunir différentes factions de la résistance à Gaza, comme le Jihad islamique, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), et un groupe armé affilié au Fatah.
Des sources ont aussi souligné que tandis que le Hamas a insisté sur leurs divergences sur la crise syrienne, de l'autre côté il a été fait part des préoccupations au sujet de l'implication croissante du mouvement palestinien dans la montée de la Fraternité, entraînant donc une relâchement du groupe quant à son activité de résistance, ce de façon à aider les mouvements islamistes à consolider leur pouvoir.
Il y a quelques semaines - après que l'aile militaire du Hamas ait averti des pénuries d'approvisionnement - une délégation du mouvement dirigée par Moussa Abou Marzouq venue au Liban, a participé à des réunions privées à l'ambassade d'Iran avec les responsables du Hezbollah.
Les réunions ont donné les résultats suivants qui sont largement positifs:
1) Reprise de l'aide financière iranienne au Hamas, même si le montant est moindre moins que celui d'avant la crise.
2) Ouverture de canaux directs de communication entre le Hamas et le Hezbollah, en particulier sur la question de préserver les camps de réfugiés palestiniens de l'opposition entre sunnites et chiites, facteur de tensions au Liban
3) Préparation d'une réunion entre dirigeants du Hezbollah et du Hamas, suite à la plainte de ce dernier que le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah n'avait pas reçu une délégation du Hamas de haut niveau pendant un certain temps.
Traduit de l'anglais par la rédaction.
Ces nouvelles ont suscité beaucoup de supputations.
"Les deux parties ont reconnu que leur ennemi commun n'est autre qu'Israël, sachant que chaque partie comprend les différences de position de l'autre", "en particulier quand il s'agit de la situation en Syrie." Il a nié que l'amélioration des relations entre Hamas et de l'Iran était de quelque façon liée à l'évolution récente de l'Egypte.
Un témoin attentif de ces discussions a expliqué que les premières tentatives de réconciliation - après la fois la montée en puissance des Frères musulmans en Egypte comme en Tunisie et l'émergence de fortes divergences sur la crise syrienne - avaient échoué, en raison des vues d'une faction importante au sein du Hamas qui faisait un autre choix en matière d'assistance, à la fois politique et financier.
La même source a ajouté que, pendant un très court laps de temps, il était devenu clair que les nouvelles sources d'aide se situaient en deçà des attentes. Plus grave, l'Iran avait simplement à l'époque diversifié son aide pour désunir différentes factions de la résistance à Gaza, comme le Jihad islamique, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), et un groupe armé affilié au Fatah.
Des sources ont aussi souligné que tandis que le Hamas a insisté sur leurs divergences sur la crise syrienne, de l'autre côté il a été fait part des préoccupations au sujet de l'implication croissante du mouvement palestinien dans la montée de la Fraternité, entraînant donc une relâchement du groupe quant à son activité de résistance, ce de façon à aider les mouvements islamistes à consolider leur pouvoir.
Il y a quelques semaines - après que l'aile militaire du Hamas ait averti des pénuries d'approvisionnement - une délégation du mouvement dirigée par Moussa Abou Marzouq venue au Liban, a participé à des réunions privées à l'ambassade d'Iran avec les responsables du Hezbollah.
Les réunions ont donné les résultats suivants qui sont largement positifs:
1) Reprise de l'aide financière iranienne au Hamas, même si le montant est moindre moins que celui d'avant la crise.
2) Ouverture de canaux directs de communication entre le Hamas et le Hezbollah, en particulier sur la question de préserver les camps de réfugiés palestiniens de l'opposition entre sunnites et chiites, facteur de tensions au Liban
3) Préparation d'une réunion entre dirigeants du Hezbollah et du Hamas, suite à la plainte de ce dernier que le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah n'avait pas reçu une délégation du Hamas de haut niveau pendant un certain temps.
Traduit de l'anglais par la rédaction.
Al-Akhbar http://www.voxnr.com