Dans une émission, Eve Ruggieri comparait le rapeur Joe Starr à Mozart. Faut-il comparer la ritournelle entendue sur les ondes à longueur de temps à du Baudelaire ?
C'est le nouveau cri de guerre de la France qui a remplacé « Montjoie-Saint-Denis ». Cela n'a pas empêché l'équipe « citoyenne » d'être battue par l'équipe d'Italie en finale ...
Chaque fois que Zidane marque un but, il faut bien réaliser que cela légitime l'arrivée en France d'un million d'immigrés supplémentaires vu la puissance symbolique du sport et du foot en particulier. Tous les lobbies immigrationistes utilisent cet argument avec cynisme. Si la France avait gagné la finale, dans l'euphorie on aurait régularisé les sans-papiers. Avant, les intellectuels considéraient avec raison le foot comme débile et un abrutissement des masses. Maintenant que les équipes sont constituées essentiellement d'immigrés parce qu'ils ne peuvent sans doute pas faire autre chose, II faut y voir la preuve de leur apport à la France et au sport français. Tout va donc très vite y compris pour la pensée de gauche qui s'adapte a la situation dans le but non avoué de la destruction du fait français.
Besancenot, symbole minable de l'extrême gauche branchée ne déclarait-il pas : « La génération Zidane est celle qui incarne le mieux l'humanité », phrase très creuse en symbiose avec l'époque.
Pourtant, en ce qui concerne le sport, il a toujours mieux valu en faire soi-même, c'est sans doute meilleur pour la santé que de payer pour regarder un abruti milliardaire taper dans un ballon.
Toujours est-il, une équipe nationale de football est la vitrine d'un pays et les joueurs sont des « ambassadeurs ». À propos du coup de boule donné par Zidane à un Materazzi qui n'était pas sur ses gardes, il est devenu plus important que le match même. On a entendu beaucoup de commentaires de courageux de bistrot pour qui il avait bien fait de défendre « l'honneur » des « musulmans » ! La bien-pensance salivait déjà à l'idée que l'Italien ait proféré des injures racistes, ce qui ne semble pas avoir été le cas.
Pourtant, Zidane a aussi insulté des joueurs sur le terrain et a même traité de « hijo de puta » (fils de pute) l'arbitre uruguayen pendant la demi-finale. Cela fait partie de la guerre psychologique, une petite musique que l'on n'entend pas. Celui qui craque a perdu ...
Patrice Gros-Suaudeau National Hebdo (2010)