Lu sur le blog du député Bernard Debré :
"L’école française va mal. Celles et ceux qui en sortent, pour beaucoup, ne savent ni bien lire, ni bien écrire. [...] L’excellence est bannie. L’égalitarisme est la panacée ; tous pareils, tous médiocres, il ne faut pas que les dons de certains s’expriment, il ne faut pas qu’une tête émerge. Les lycées d’excellence disparaissent.
Voici maintenant un autre but qui semble apparaître : la déconstruction sexuelle ! Dès le plus jeune âge, il faut que les enfants se déconstruisent. Il n’y aura plus de petit garçon et de petite fille, il y aura des « on », car les pronoms “il” ou “elle” sont sexués. Après avoir fait des médiocres, voici qu’il faut faire des « indéterminés ». Cette théorie est absurde, mortifère et dangereuse.
Absurde car il est intolérable d’aller contre la nature, contre la vie. Celle-ci est duale : un homme, une femme avec leurs spécificités génétiques, anatomiques, hormonales, psychologiques. Vouloir, au nom de l’égalitarisme, les effacer ou tenter de les effacer relève du totalitarisme absurde. Nous en sommes là.
Cette idéologie dévastatrice est totalitaire dans le sens où elle veut s’imposer aux lois de la nature non pas pour l’aider comme le fait la médecine, mais pour la nier. Ces enfants seront des êtres hybrides, psychologiquement diminués, complexés et pour beaucoup en révolte contre la société quand la puberté agira sur leurs sens. Ils nous en voudront pour notre prétention, notre hégémonie culturelle dévoyée. Ce sera le côté mortifère de cette réforme inacceptable.
Cette déconstruction psychologique pourrait aller, pourquoi pas, jusqu’à demander à la médecine d’intervenir pour s’assurer de la neutralité du genre. Elle utiliserait des antihormones (antihormone mâle, antihormone femelle). C’est le terme médical approprié, pour véritablement déconstruire la société. Les tenants du genre sont des castrateurs.
Bientôt aussi, pourquoi ne pas imposer, comme l’a fait le maoïsme, une tenue vestimentaire identique. Que l’on se souvienne de ces Chinois tous identiques manifestant comme des zombies aux ordres du Parti communiste. D’ailleurs, des pouponnières d’Etat s’assuraient que les bébés et les jeunes enfants ne subissaient pas l’influence maléfique de leur famille.
L’école n’est pas là pour nier la nature, pour déconstruire les esprits, pour nier l’homme ou la femme. Cette théorie n’a rien a voir avec l’égalité homme femme qui doit exister dans la société. Accès à tous aux universités, aux grandes écoles ; a travail égal, salaire égal. Mais de grâce, laissons l’homme être un homme et la femme, une femme.
Cette année 2013 se terminera comme elle a commencé, par des révoltes populaires contre des réformes sociétales ineptes et inacceptables."