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Idées attractives et repoussoirs humains

Ces dernières années, jamais la situation politique et sociétale n’a été si critique qu’aujourd’hui et par là même aussi propice à la propagation de nos idées. Celles-ci se justifient toujours plus… et il suffit de suivre un minimum l’actualité ou d’ouvrir les yeux sur la réalité qu’on nous impose pour s’en convaincre. Le travail de propagation de nos idées doit cependant –et de manière impérative- s’accompagner d’un réel travail humain. Je m’explique. Nos idées ont le vent en poupe et de très nombreuses personnes les partagent à un certain degré dans leur coin ou n’osent franchir la barrière de l’engagement. D’autres ont déjà fréquenté la mouvance et s’en sont détachées. Ce potentiel humain est énorme et nous permettrait de vraiment faire la différence.

On sait bien comment les opposants au système sont continuellement présentés par les médias et la classe politique corrompue ; cela joue évidemment un rôle perturbateur de premier plan, c’est le jeu et on ne va pas attendre de nos ennemis qu’ils réagissent autrement. On doit toutefois reconnaitre que ce facteur n’est pas le seul freinant tant d’éventuelles bonnes volontés de nous rejoindre. Combien de gens sont passés par nos mouvances –de près ou de loin- et ne veulent plus en faire partie aujourd’hui ? Des tas. Et parmi ceux-ci, il nous faut bien réaliser que beaucoup d’entre eux ont gardé leurs convictions mais fuient comme la peste tout engagement. Il convient de les écouter. Très fréquemment, ce sont les personnes et non les idées qui sont mises en cause. Certes, on objectera que ces problèmes sont humains et qu’on ne pourra jamais totalement les éviter. Cependant, ceux qui ont fui nos mouvances ont surtout fui les gens au comportement asocial les fréquentant. Ils croyaient parfois rejoindre une communauté soudée par des valeurs réelles et vécues et ont, pour finir, trouvé pire qu’ils n’auraient pu imaginer… Ils ont fui les petits chefs et leurs roquets les traitant comme de la merde, les excités qui ne sont là que pour la violence (soi-disant dans un but politique, ce qui laisse songeur…), les faux-jetons hurlant « honneur et fidélité » en ne vivant aucunement les valeurs qu’ils prétendent incarner, les donneurs de leçons qui critiquent tout et ne font rien mais aussi les clowns en devenir, les gens sans parole et les divers tordus qu’on trouve ici et là au sein d’un assemblement humain beaucoup plus hétéroclite qu’il n’y paraît…

Monsieur X, pour s’engager, a besoin des idées mais aussi de se sentir avec des personnes respectables. S’il sent qu’on cherche à lui piquer sa copine ou s’il se fait insulter ou tabasser au bout du premier mois par de soi-disant camarades alcoolisés, il ne reviendra plus et ne risque pas non plus de faire de la pub’ pour un environnement « à risque »… C’est de cette dernière manière qu’est considérée notre mouvance au sens large de l’extérieur et il faut bien dire que certains ne font rien pour arranger les choses… tout simplement car ils sont là pour s’amuser, pour profiter, se complaire dans une marginalité décalée sous la bannière d’idéaux politiques qu’ils ne font la plupart du temps que salir et déshonorer. Nous-mêmes avons évidemment notre rôle à jouer en tentant d’être irréprochables, de vivre nos idéaux, d’éviter la basesse et les mesquineries, d’éviter de juger trop vite les gens (pour leur apparence ou parce qu’ils n’ont pas certains codes…)… Bref, à nous de nous comporter dignement, de tendre autant que faire se peut vers l’excellence et d’être avant tout exigeants avec nous-mêmes car nous sommes notre meilleure publicité. A nous également d’écarter les boulets-repoussoirs qui nous font ombrage à tous les niveaux depuis trop longtemps et qui sont nos premiers détracteurs et notre pire publicité.

Rüdiger http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

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