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L'effet de serre contre les nations (arch 2009)

Un fantasme climatique détourne l'attention de la catastrophe réelle qui frappe l'Europe, le déclin démographique des nations et l'invasion-immigration, dont sont complices les gouvernements soumis à l'idéologie mondialiste
On s'est trompé d'apocalypse. Ou plutôt, l'on nous trompe. Le cauchemar d'un globe submergé dans un siècle par les mers gonflées par la fonte des pôles masque la submersion, bien réelle, ici et maintenant, de l'Europe par le tiers monde. Ironie, cette manœuvre de diversion qui joue sur un fantasme alarmiste se présente comme un acte de courage lucide fondé sur une analyse scientifique irréfutable.
Procédons par ordre. Du général au particulier. Il n'est pas question de nier qu'un certain type de développement sans mesure ni responsabilité abîme notre planète et puisse en menacer l'avenir. Si tous les Chinois tiraient leur chasse d'eau comme les Américains, ou gaspillaient de même énergie et matières premières, le monde entier serait un cloaque. Ici l'on doit rendre grâce à la bienheureuse inégalité des civilisations et des développements, qui limite les expériences funestes et maintient vivaces des pensées ou des comportements permettant d'y remédier. La préservation du milieu par l'homme est donc un devoir urgent : mais sur le fait même que l'environnement est une cause juste et bonne, il devient l'objet de manipulations politiques aisées. De même que les escrocs ont opéré sous le pavillon d'une noble association de lutte contre le cancer, de même peut-on faire passer n'importe quelle marchandise sous le pavillon du bien et de la nature.
Quand on examine les nombreux textes de l'ONU sur le développement durable et l'éthique du développement durable, on s'aperçoit que leur but affiché est l'installation d'un gouvernement mondial et la soumission de toutes les consciences à une pensée unique. D'ores et déjà, le prétexte écologique est utilisé de plus en plus fréquemment pour limiter la souveraineté des États nations.
Quant à l'effet de serre en particulier, on notera pour commencer quelques contradictions surprenantes. Ceux qui postulent que le réchauffement de l'atmosphère est dû en grande part aux gaz produits par les combustions d'énergies fossiles devraient soutenir à fond le nucléaire, seule source d'énergie permettant, au moins pour une longue période de transition, de tenter de limiter les émissions de gaz tout en maintenant le niveau de vie et d'activité. Or, dans leur immense majorité, les organisations non gouvernementales qui gravitent autour de l'ONU et s'agitent à Kyoto s'opposent au nucléaire. Quelle est leur cohérence ? Quel est leur véritable but ?
À terme, la réduction des émissions de gaz à effet de serre supposerait une révolution des comportements économiques et probablement des niveaux de vie, surtout si l'on tient compte de la croissance naturelle des pays sous-développés. Ceux qui disent le souhaiter en mesurent-ils les conséquences et sont-ils prêts à l'expliquer aux populations concernées - à commencer par les Européens ? Dans l'immédiat, réduire les émissions de gaz carbonique de quinze pour cent handicaperait les industries, augmenterait les chômage ; or les partisans de cette réduction des émissions sont aussi partisans d'autres mesures qui, elles aussi, favorisent chômage, immigration non contrôlée, 35 heures généralisées, gestion socialiste, libre-échangisme sans frein. Encore une fois, qu’elle est leur cohérence, quel est leur véritable but ?
Ces contradictions donnent à penser que le véritable but de la campagne médiatique sur l'effet de serre n'est pas de défendre l'environnement mais de manipuler l'opinion occidentale pour la préparer à un nivellement des économies et à un abandon de souveraineté par nos nations.
Le traitement de l'information sur ce sujet corrobore cette hypothèse. Les médias donnent en effet pour une certitude ce qui n'est qu'une hypothèse. Un chercheur présenté comme une autorité disait lundi matin à 8 heures sur France Inter que les méfaits de l'effet de serre avaient été établis à la conférence de Rio en 1992. C'est faux. Rien n'a été prouvé. Ce qui est certain, c'est que la teneur de l'atmosphère en certains gaz a augmenté depuis cinquante ans. Sur les causes et les conséquences du phénomène, il convient en revanche d'être prudent. Sur la part qu'y prend l'homme également. Lorsqu'on se souvient des manipulations auxquelles ont donné lieu les déchets nucléaires ou les prétendues pluies acides, on examinera avec attention toutes les thèses en matière de climatologie, en se souvenant qu'un nombre très restreint des instituts donnent l'information qui forme l'opinion. Quelques hommes font la pluie et le beau temps en climatologie. Les conclusions qu'en tirent les médias ont un poids tel qu'il est urgent d'attendre pour les juger, et de se méfier de l'utilisation politique qu'on en fait.
M.P. National Hebdo du 4 au 10 décembre 1997

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