Minute raconte l'université d'été des militants du Printemps français, qui s'est déroulée du 25 au 31 août. Extraits :
"Visiblement, les adhérents à un parti politique étaient rares. Comme le faisait remarquer sur BFM-TV le politologue Gaël Brustier à propos de ce rassemblement : « Il n’est pas sûr qu’il y ait derrière tout cela un véritable travail électoral. On assiste davantage à un rassemblement de la droite contre-révolutionnaire française, qui veut mener une guerre culturelle frontale contre la gauche pour faire basculer le pays à moyen terme. » Il existe en effet une réelle distance, voire de la défiance, de la part de ces jeunes envers l’UMP, l’UDI ou le FN. [...]
L’intellectuel organique du mouvement nous est clairement apparu comme étant Gérard Leclerc, l’éditorialiste politique de Radio Notre-Dame et de « France catholique », qui s’est attaché des heures durant à comparer ce mouvement à celui de Mai 1968, non tant pour les opposer sur le plan des idées, mais pour montrer que les deux relevaient de ce que Maurice Clavel appelait des « révoltes de l’esprit », capables de modifier en profondeur la société soit en bien, soit en mal. Selon Gérard Leclerc, le mouvement du printemps 2013 signe le réveil politique de l’Eglise catholique, en ayant balayé définitivement les chimères du progressisme chrétien."