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L’immigration et la destruction de l’Angleterre : la prise de conscience du Guardian

Le métissage de la planète ne pourrait plus que nous divertir.
Nous n’avons plus de maison, nous n’avons plus de ville,
nous n’avons plus de patrie, nous n’avons plus de race.
Mieux encore : nous n’avons plus de contemporains.

Lucien Rebatet ("Dialogues de vaincus")

Comme je l’ai indiqué, on assiste à un timide réveil de la conscience anglo-saxonne devant l’immigration qui rapidement nous fait oublier tous les Crocodile Dundee et John Wayne de l’univers. Kevin McDonald officie en Amérique ainsi que d’autres, M. Salter en Australie, qui a refusé de s’asseoir sur l’invasion de son pays et surtout la déformation de sa profession, la biologie, devenue à se tordre de rire. C’est comme la conquête spatiale ou les feuilletons télé...

En Angleterre, j’ai déjà rappelé la vision prophétique d’Enoch Powell (un homme qui refusait aussi la guerre contre les Russes, mais est-ce un hasard ?), souligné la révolte récente du Monty Python John Cleese, et même celle de la presse tory (le Daily Mail), si différente de notre Figaro pas trop bien-pensant mais bien trop engraissé de subventions, et qui nous informe que les Anglais - les britons - fuient Londres où ils ne se sentent plus chez eux, chassés par la hausse des prix et leur timidité d’autochtone envahi.

Nous sommes maintenant à la place des Indiens d’Amérique et ce dans toutes les capitales blanches. La débandade est généralisée, à Berlin ou Stockholm y compris, villes occupées par des hordes globales. On est revenus au temps des Tartares, dit-on, mais c’est tout bon. On nous avait dit que nous avions besoin d’immigrés, nous avons refusé ceux de l’Europe de l’Est, jugés trop blancs et trop chrétiens pour notre goût, et nous leur avons préféré ceux d’Afrique et d’Asie, et nous avons pourtant vingt millions de chômeurs. C’est drôle tout de même.

Les cons, dirait Audiard, ne s’arrêteront pas en route, et ils revoteront à gauche en 2017 en hurlant à la mort de la liberté si le FN de Marine Le Pen, pourtant bien timide maintenant, ombre de ce qu’il fut pour mieux dire, fait les 30 % attendus au premier tour.

Il n’y a pas de victimes, disait-on dans Deux flics à Miami, il n’y a que des volontaires.

Icône de la gauche humaniste britannique, David Goodhart fait amende honorable dans un récent article du Guardian. Il publie aussi un livre sur le sujet, "the British Dream", dans lequel il explique astucieusement que l’immigration c’est mauvais... pour le pays de l’émigration. Le Malawi n’aurait plus que 336 infirmières, ayant exporté les autres comme des ananas et la Sierra Leone a 90 % de ses diplômés à l’étranger (comme la France !), se demandant ce qu’elle peut faire de tous les milliards que nos démocraties exsangues lui envoient une fois que l’on a racketté l’été le contribuable et siphonné les consciences avec les résultats sportifs.

David Goodhart a beau expliquer que l’immigration n’est pas trop bonne pour eux, il en oublie de dire qu’elle n’est pas très bonne pour nous. Et il ajoute quand même que les dépenses de la sécurité sociale britannique, au pays de Tony Blair si fêté par Alain Madelin et tous nos libéraux, et aujourd’hui milliardaire du pétrole kazakh, que les dépenses de la sécurité sociale british donc ont augmenté de 40 % depuis l’élection, en 1997, du si libéral et si belliciste PM travailliste. Et la population du grand Londres (ou ce qu’il en restait...) a été remplacée ou déportée. On avait le new labour, on a le new coloured !

C’est dommage parce que comme beaucoup de gens de droite j’aimais bien l’Angleterre.

Mais si c’est pour y revoir Belleville ou Barbès... je me contenterai de relire Tolkien, de revoir la très belle bio filmée de CS Lewis en attendant de me relouer en rêve un cottage paumé dans le district des lacs.

Goodhart reproche à la gauche d’avoir trop prolongé la panique des années 50, notamment concernant les réfugiés. En cela il est proche aussi de Kevin McDonald lorsque ce dernier explique les modifications pour des raisons humanitaires des lois sur l’immigration dans les années 60 aux Etats-Unis : les réfugiés, les immigrés, c’est-à-dire deux milliards de personnes, sont chez nous chez eux. Les pas contents peuvent partir.

Il n’est pas mal tout de même qu’un homme de gauche en Allemagne (Thilo Sarrazin) ou en Angleterre se réveille sur ce qui se passe. Cela ne se passera pas en France, terre des droits des l’Homme etc., mais comme on disait plus haut il n’y a pas de victimes, il n’y a que des volontaires. On verra où nos enfants pourront se réfugier (82 % de l’élite des diplômés s’en vont chaque année maintenant) ; quant aux Anglais, ils vont devoir abandonner leur île (12 % sont déjà partis en une génération, les blancs n’y sont plus que 83 %) après avoir abandonné leur prestigieuse capitale qui avait résisté aux bombes nazies.

Car ce que ni Philippe II, ni Napoléon ni Hitler n’avaient réussi à faire, occuper l’Angleterre, l’humanitarisme l’aura fait sans un coup de feu en cinquante ans : Charles Clarke, le responsable de l’immigration du parti travailliste parle de 300 millions à un milliard de venues futures parce que, dit-il, on ne s’entend pas sur la définition de réfugié.

Qui a dit que l’enfer est pavé de bonnes intentions ?

Nicolas Bonnal

http://www.france-courtoise.info/?p=1488#suite

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