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Ce gouver­nement a un vrai problème avec la famille

D'Aymeric Pourbaix dans Famille chrétienne :

"[...] [C]e gouver­nement a décidément un problème avec la famille : en donnant à la jeune fille, et à elle seule, la possibilité de revenir en France après avoir légalement expulsé le reste de sa famille en situation irrégulière, le chef de l’État a déclenché une tornade politique aussi soudaine que dévastatrice.

Cette affaire est également très révélatrice de l’absence de véritable réflexion de fond sur l’immigration, au-delà des bons sentiments qui, à eux seuls, ne peuvent constituer une politique. C’est d’ailleurs cette articulation fine entre la nécessité d’un accueil humain et le droit d’un État à encadrer, voire à ­limiter, ­l’immigration, qui constitue les recommandations de l’Église en la matière. En 1976, Valéry Giscard d’Estaing avait promu le regroupement familial pour les immigrés venus travailler en France dans les années 50 et 60. Depuis, la situation économique a changé, conduisant récemment le ministre de l’Intérieur à remettre en cause ce principe, du fait notamment de la pression démographique en Afrique.

Avec cette nouvelle affaire, c’est dés­ormais le « dégroupement familial » qui vient d’être inventé par l’exécutif. Comme l’a souligné un éditorialiste de gauche, ce cas largement médiatisé a soudain transformé les Français en « apprentis juges aux affaires familiales », obligés de trancher « dans la chair d’une famille ». Au final, une telle maladresse n’est pas si étonnante. Elle n’est que l’aboutis­se­ment d’une idéologie qui s’est efforcée pendant des années d’ignorer, et même de saper, les fondements de ce qu’est ­vraiment la famille.

Coïncidence du calendrier, les ­députés ont adopté jeudi 17 octobre la baisse du quotient familial, qui alourdira un peu plus les budgets des ménages. Le même jour, la ministre en charge a affirmé vouloir promouvoir « les » familles, pour éviter d’avoir à ­renforcer ce qui, de tout temps, a été le pilier de la société, à savoir « la » famille, ­composée d’un père, d’une mère et des enfants. Dans son futur projet de loi, Dominique Bertinotti entend notamment défendre la notion de prémajorité, qui ruinera un peu plus l’autorité des parents sur leurs enfants adolescents. On ne saurait trop recommander au chef de l’État de s’inspirer de cette autorité paternelle tant décriée pour ­rétablir la sienne."

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