Gare de Bologne, le 2 août 1980 : 85 morts, 200 blessés
Rue Copernic, le 3 octobre 1980 : 4 morts
Oktoberfest, le 26 septembre 1980 : 13 morts, 211 blessés
Tueries du Brabant, Piazza Fontana, etc.
Réseau "Stay Behind", "Néo-fascistes", Brigades rouges, KGB, organisation Gladio, CIA, OTAN, opérations "false flag", URSS...
La stratégie de la tension des années de plomb n'a servi qu'à monter les extrêmes politiques l'un contre l'autre, à les manipuler, à tuer des innocents, pour... Et bien pour raffermir la puissance du capitalisme : seul le modèle occidental libéral est resté debout et a triomphé. Cela est vérifiable a posteriori et aussi a priori, car la violence des extrêmes déçus de la puissance politique qui leur était retirée petit à petit a été créée et manipulée dans le choc des blocs, pour l'avènement du capitalisme, qu'il ait pu être soviétique ou occidental.
Terrorisme "islamiste", CIA, opération "false flag", Ander Behring Breivik, néo-nazis, Al-Qaïda, Mohammed Merah, DCRI...
"Nihil novi sub sole", rien de nouveau sous le soleil. A chaque attentat le Système en sort plus fort, pouvant appliqué de la manière qu'il désire, que l'on "nous" fait désirer, ses politiques sécuritaires et liberticides.
Alors, un simple rappel : la violence terroriste, surtout contre le peuple et les innocents, en plus d'être dans ce cas un aveux de faiblesse, n'est actuellement qu'un outil du Système, les terroristes ne sont que des marionnettes. Tout ceux se portant à la violence terroriste dans un pays complètement sous contrôle, surveillé de part en part, sont des imbéciles et, à leur corps défendant (?), des agents du Système.
Voir à ce sujet :
LE RESEAU GLADIO, ARMEE SECRETE D'EUROPE
http://radicatheque.over-blog.com/le-r%C3%A9seau-gladio-arm%C3%A9e-secr%C3%A8te-d-europe
Le 17 juin 1974 : les Brigades rouges exécutèrent deux militants du MSI à Padoue.
Le 1er Novembre 2013 : une fusillade devant les locaux d'Aube Dorée, deux militants tués, un troisième grièvement blessé...
Deux dates à quarante années de différence, même acteurs politiques, même manipulation, il n'y a que les pays qui change. Mais l'outil de la stratégie de la tension sert toujours : monter politiquement les "extrêmes" anti-système l'un contre l'autre, pour les empêcher de trouver une entente possible pour lutter contre le plus puissant des totalitarismes.
Est-ce que les peuples, le peuple grec en particulier, seront assez instruits de ce qu'il s'est passé quarante ans plus tôt pour ne pas se laisser entraîner dans ce piège spectaculaire? Est-ce que les partis "extrémistes", au premier chef l'Aube Dorée, sauront faire la part des choses et ne pas jouer la partition qu'on leur impose?
La réponse tend vers la négative. Personne ou presque ne se souvient de ce qu'il se passait il y a quarante ans en Europe, encore moins n'a pris la mesure de l'usage de la stratégie de la tension et de la répercussion des ses usages à travers la création d'un terrorisme islamiste. Et les partis politiques sont les idiots utiles d'un jeu qui les dépasse, n'ayant toujours pas saisi qui était leur réel ennemi.
En espérant que ce ne soit pas le cas... Car à la dernière utilisation, l'oligarchie a pu imposer définitivement le libéralisme comme seule alternative aux sociétés occidentales, alors, quel que soit le projet actuel (métissage global et définitif, Europe totalitaire, gouvernement définitif d'une bureaucratie bancaire...), il est dans la dernière phase d'application.
http://radicalis.over-blog.com/2013/11/les-ann%C3%A9es-de-plomb-ii.html