Début septembre, à la surprise générale, l’Arménie, qui venait d’achever ses négociations avec l’UE sur un pacte d’association politique et de libre-échange, décidait de rejoindre l’Union douanière eurasienne pilotée par la Russie.
Le pacte entre l’Arménie et l’UE devait entrer en vigueur lors du sommet de Vilnius, les 28 et 29 novembre prochain.
Hier, l’Ukraine, qui devait signer un accord similaire au même sommet de Vilnius, a décidé également, in extremis, de se tourner vers la Russie.
Au motif que l’UE serait loin de compenser les pertes que subirait l’Ukraine en se coupant de la Russie…
Et au motif aussi que le président ukrainien Ianoukovitch, comme son Parlement, refuse obstinément la libération de Ioulia Timochenko, condition sine qua non posée par l’UE. « Libérer Timochenko signifie pour Viktor Ianoukovitch en faire le (futur) président et aller lui-même alors en prison », a commenté l'expert ukrainien Rostislav Ichtchenko cité par l'agence Ria Novosti…
Quoi qu’il en soit, c’est une double claque retentissante pour l’UE et son soi-disant pouvoir d’attraction…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/11/22/poutine-cartonne-apres-l-armenie-l-ukraine-5227933.html