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Bijoutier de Sézanne : cette France qui ne se laisse plus faire…

Le « contrat social » que les politiques prônent à tout va n'a plus les charmes d'autrefois. C'est le peuple qui vous le dit.

Tout le monde se souvient du « bijoutier de Nice » qui avait abattu l’un de ses braqueurs et déclenché une immense vague de soutien populaire. Cette affaire, survenue peu après la mort du « retraité héroïque » Jacques Blondel, dans le contexte tendu d’un débat sur la réforme pénale de Christiane Taubira, avait achevé de cristalliser le mécontentement des Français.

Ce 28 novembre, c’est un bijoutier de Sézanne (Marne) qui a abattu un malfrat de quatre coups de feu. Cette fois, la légitime défense serait bien plus avérée, le fait s’étant déroulé pendant le braquage, et non après.

Le vœu de la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, qui se plaignait de la passivité des gens après s’être fait voler sa carte bleue en pleine rue (« le premier problème de l’insécurité, c’est la lâcheté collective »), est en passe d’être exaucé : commerçants affranchis, citoyens justiciers… tout indique qu’une Génération Blondel est en train de se lever. Celle-ci ne voit plus l’intérêt de se reposer sur l’épaule frêle d’un État chancelant et c’est tout naturellement qu’elle entend se passer de ses piètres services.

Dans une France moderne qui s’est construite sur un « contrat social » engageant réciproquement l’État et le peuple, on n’avait pas vu tel désamour depuis longtemps. Désamour pour les élus, désamour pour les institutions, désamour pour un système que l’on voyait dépérir comme une vieille bagnole tout en s’imaginant que l’on n’avait pas les moyens de la remplacer. Disons-le simplement, l’on s’était résignés à subir l’incompétence politique.

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