« La France paradis pour fainéants, fraudeurs, délinquants, enfer pour les bosseurs, m…à l’Europe, m…à cette France ». Voilà ce que l’on pouvait lire sur une pancarte brandie bien haut dans la manifestation des Bonnets rouges « contre l’écotaxe et pour l’emploi en Bretagne », qui a réuni selon les sources entre 17 000 et 40 000 personnes samedi à Carhaix (Finistère) . Un slogan qui résume assez bien l’état d’esprit des hommes et des femmes participant à ce rassemblement, mais que ne partage peut être pas le maire Divers gauche de Carhaix, Christian Troadec, porte-parole (médiatique) de ce mouvement. Le succès d’audience de cette lutte des Bretons, qui rassemble au coude à coude ouvriers, paysans, chefs d’entreprise, employés, ce symbole de la résistance au fiscalisme confiscatoire, a fait bouillir de rage Jean-Luc Mélenchon. Le co-président du Parti de Gauche (PG) et ex candidat du Front de Gauche (FG) à la présidentielle, a fustigé sur TF1 « des gens qui défendent des intérêts particuliers, (qui) occupent tout le terrain ».
Cette amertume s’explique aussi par l’échec assez retentissant de la «marche sur Bercy», « contre l’augmentation de la TVA», «pour une révolution fiscale », qui s’est déroulée hier à Paris. Une manifestation initiée par M. Mélenchon, le secrétaire national du PC, Pierre Laurent, Olivier Besancenot au nom du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) ou encore Lutte ouvrière (LO).
Les organisateurs tablaient sur une mobilisation très massive du peuple de gauche . Or cela n’a pas été le raz de marée attendu. Si le FG a claironné que cette manifestation a réuni « plus de 100 000 personnes » (sic), ils n’étaient que 7000 selon la police, environ 15 000 selon certains médias.
Jean-Luc Mélenchon a hurlé à une manipulation des chiffres ourdie par Manuel Valls, comme il l’avait fait en mai dernier lorsqu’il clamait que la manifestation du Front de Gauche (FG) contre l’austérité avait réuni 180 000 personnes, là où la préfecture de police de Paris n’en avait décompté que 30 000…
Au-delà de cette polémique, l’échec de la démonstration de force de l’extrême gauche, même sur un thème porteur, fédérateur, illustre bien son incapacité à profiter de l’impopularité du gouvernement socialo-européiste au pouvoir. Il confirme aussi ce que les derniers scrutins ont révélé, à savoir que pour les Français, l’alternative à ce Système inique reste bien le Front National. Et certainement pas un Front de Gauche largement pétri d’archaïsmes, de démagogie, d’immigrationnisme et d’internationalisme.
Le bide encore plus retentissant de la Marche contre le racisme samedi à Paris en est une autre preuve éclatante. A l’appel d’associations ultra-marines de gauche (Collectif Dom et CM 98) du PS, du PRG, du PC, du PG, de SOS racisme, de la LDH, du Mrap, de la Licra, de la CFDT, de la CFTC, de la CGT, de FSU, de Solidaires, de l’Unsa, du Grand Orient de France, de collectifs d’immigrés clandestins etc., seulement 3900 personnes ont défilé dans la capitale et quelques centaines en province à Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lille, Rouen, Marseille…
Chiffres communiqués la aussi par une préfecture de police de Paris dont on voit mal l’intérêt qu’elle aurait à minimiser la participation à un rassemblement soutenu par le gouvernement. George Pau-Langevin, ex présidente du Mrap et actuelle ministre délégué chargé de la Réussite éducative, représentait l’équipe de Jean-Marc Ayrault dans le cortège.
Rien de nouveau sous le soleil, les Alain Jakubowicz (Licra), Bernadette Hétier (MRAP), Cindy Léoni (SOS racisme) et autres vieux potes fatigués comme Harlem Désir et David Assouline, ont débité devant les micros leurs mantras habituels.
Ils se sont surtout montrés incapables d’analyser l’échec de cette manif : «Je suis déçu et n’arrive pas à comprendre pourquoi nous sommes si peu », a déclaré Steevy Gustave, à l’origine d’une pétition intitulé France ressaisis toi , de soutien à Christiane Taubira.
Le président de la LDH, Pierre Tartakowsky a bien tenté une explication assez pathétique : « le poison raciste a pénétré la société (…) Le racisme est aujourd’hui très désinhibé, il faut être plus courageux (sic) pour manifester contre le racisme aujourd’hui qu’il y a trente ans ».
Cet échec est pourtant très simple à comprendre. Ces responsables de clubs, d’officines, de partis, de groupuscules antinationaux qui vivent grassement depuis des décennies du chantage au racisme, de la culpabilisation de Français, de mensonges et d’intoxications, sont tellement aveuglés par l’idéologie subversive qui est la leur, qu’ils sont totalement déconnectés du réel.
Les Français de Métropole et d’Outre-mer affirme Bruno Gollnisch, y compris des Français issus de l’immigration qui ont eu la volonté de s’assimiler, ne veulent plus des flux migratoires torrentiels qui ont tiers-mondisé notre pays, ne veulent plus de leçons de morale. La vérité c’est que les Français sont horrifiés par la politique de substitution de population initiée par l’UMPS.
Une politique matérialisée par les slogans aperçus sur les pancartes dans les cortèges antiracistes de ce samedi comme : « Nous sommes tous Arabes, Noirs et Musulmans », « On est tous pareils!», «Nous sommes tous des immigrés!». Et bien non justement ! Et c’est également parce que le Front National, qui est aussi mais pas seulement le syndicat des indigènes de notre pays, refuse ce cosmopolitisme mortifère accepté et encouragé par la totalité des dirigeants des partis du Système, que nos compatriotes placent leurs espoirs en lui.
http://www.gollnisch.com/2013/12/02/le-systeme-vs-le-syndicat-des-indigenes/