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Passe moi ta montre je te donnerai l’heure

Konk.jpgLa formule fait florès, est reprise dans tous les médias, le stade de Soweto sera  aujourd’hui « le centre du monde »,  « le nombril de la  planète », puisque l’hommage à Nelson Mandela  s’y déroulera   en présence d’une centaine de chefs d’Etat.  Deux d’entre eux seront invités à prendre la parole.  D’abord  le vieux dinosaure communiste Raul Castro, au nom de la solidarité marxiste que l’Etat cubain a manifesté  de tout temps aux révolutionnaires de l’ANC.  M. Mandela, qu’ « Amnesty international, pourtant d’une extrême indulgence à l’égard des militants  progressistes  avait toujours refusé de l’adopter comme  prisonnier de conscience du fait qu’il ne rejetait pas la violence » (Le Bulletin d’André Noël ), fut aussi un  des dirigeants  clandestin du PC sud africain, malgré ses dénégations. Outre le dirigeant communiste cubain, prendra également la parole à Soweto  Barack Obama, à la tête d’une première puissance mondiale se voulant  elle aussi  arc-enc-ciel, président  symbole du mondialisme métissé qui serait notre avenir indépassable  et le modèle commun « planétarien » obligatoire. La boucle  est bouclée,  le symbole assez transparent…

 Les polémiques financières se sont invitées en France  dans le cadre de cet hommage, notamment sur le coût du déplacement de François Hollande et de Nicolas Sarkozy (en tant qu’ancien président) en Afrique du Sud.  Une facture salée dont a pris prétexte le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, pour  ne pas se rendre aux funérailles de Nelson Mandela.

 Le dirigeant d’extrême droite est en effet déjà  sous le feu des critiques  dans son pays  du fait des dépenses  occasionnées aux contribuables israéliens pour l’entretien de ses différentes résidences. Or  le prix du voyage en RSA  et de la sécurité sur place de M. Netanyahu, s’élèverait à 1,45 million d’euros.

 Mais les médias de l’Etat hébreu ont surtout insisté sur le fait que l’extrême droite israélienne, quand elle fut au pouvoir, noua dans le passé des relations solides avec le régime afrikaner. Et que Benyamin Netanyahu   ne souhaitait pas rendre hommage à un Mandela qui soutint de longue  date les revendications des Palestiniens et critiqua vivement la « politique d’apartheid » que mènerait Israël à leur égard. 

 Si ce souci d’économie cache donc d’autres motivations, notons qu’en France même, la classe politicienne sait être généreuse avec les défenseurs de la démocratie et du pluralisme. Déjà financé dans le passé  par le super capitaliste Lagardère, l’amendement 410, du 03 décembre 2013 de l’Assemblée nationale nous apprend ainsi que le quotidien communiste  L’Humanité sera une nouvelle fois renfloué avec l’argent des contribuables.

 L’Huma, le quotidien sans lecteurs  déjà le plus subventionné,  ne disparaîtra pas car est-il indiqué dans cet amendement, « les créances détenues sur la Société nouvelle du journal L’Humanité au titre du prêt accordé le 28 mars 2002, réaménagé en 2009 et imputé sur le compte de prêts du Trésor n° 903‑05, sont abandonnées à hauteur de 4 086 710,31 euros en capital. Les intérêts contractuels courus et échus sont également abandonnés» est-il écrit.

 Bref,  au motif que les débiteurs communistes ne peuvent plus payer, l’Etat abandonnerait ses créances sur le journal… comme c’est pratique ! Cette justification ne manquera pas d’interpeller nos compatriotes, les entrepreneurs, commerçants,  artisans qui croulent sous les charges et les impôts et  n’ont jamais droit à aucune mansuétude

 Un internaute nous faisait part  de cette étude de l’Institut Coppet qui rappelle qu’à la fin de l’Ancien Régime, les Français travaillaient 18 jours par an pour financer les dépenses de l’État, alors qu’aujourd’hui, un salarié  travaille  du 1er janvier au 26 juillet pour l’État. La formule désignant  naguère le calamiteux système communiste constate Bruno Gollnisch,  s’applique  de plus en plus à notre Etat socialo-européiste confiscatoire:  « passe moi ta montre je te donnerai l’heure ».

 L’historien Nicolas Delalande (auteur du livre Les Batailles de l’impôt) rappelait récemment qu’autour de 1900, le taux d’imposition représentait environ 10 % de la richesse nationale, aujourd’hui, « le niveau des prélèvements se maintient entre 42 % et 46 % du PIB ».

 Or, souligne t-il, le consentement à l’impôt vient d’un pacte entre le citoyen-contribuable et l’Etat pour que celui-ci assure trois fonctions régaliennes fondamentales, indispensables: l’État protège l’intégrité du territoire protégé par des frontières ; l’État bat monnaie (garantissant l’indépendance de la nation),  l’État rend la justice (impartiale, au nom et dans l’intérêt du peuple français).Pourtant, aujourd’hui, «l’État a ouvert les frontières, l’État ne bat plus monnaie, et l’État rend une justice politique servant des lobbies et/ou des idéologies contre le peuple».

 Voilà la conséquence directe de la soumission de notre classe politicienne à l’idéologie euromondialiste affirme Bruno Gollnisch.  Français qui ne fêteront pas demain constate-t-il encore,  le vingtième anniversaire (11 décembre 1993)  de l’adoption par les douze pays alors  membres de l’UE du  Livre Blanc de Jacques Delors,  qui devait  relancer la croissance et lutter contre le chômage en Europe.

 Nous en voyons les résultats dans notre pays : plus de trois  millions de chômeurs, huit millions de pauvres, nos industries détruites sur l’autel de la mondialisation et de l’ultra libre échangisme sans   frontières ni protections, une  croissance en berne, une  balance commerciale durablement plombée,  2 000 milliards d’euros de dettes publiques…

 Face aux mensonges, à  l’autisme de l’UMPS, à l’incapacité des partis euromondialistes à changer de logiciel, le FN représente une alternative sérieuse dont les Français  doivent se saisir dés 2014. Il est encore temps.

http://www.gollnisch.com/2013/12/10/passe-moi-ta-montre-je-te-donnerai-lheure/

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