Le slogan "dictaure socialiste" a été entendu de nombreuses fois en 2013 notamment en raison des répressions policières contre la manif pour Tous mais aussi en raison du mépris affiché envers le peuple français (CESE, lois contre-nature). Bernard Antony nous explique en quoi l'affaire Dieudonné est bien plus grave qu'une simple affaire d'humoriste ou de propos déplacés. Elle constitue une étapre dans l'instauration d'une dictature insidieuse mais bien réelle en France :
"(...)En vérité Mr Valls instrumentalise l’affaire Dieudonné à son profit selon sa vision dictatoriale, totalitaire, jacobine et léniniste. Et c’est ainsi que, par le procédé traditionnel d’amalgame commun à tous les Fouquier-Tinville et tous les Vychinski, il déclare bien sûr qu’il est un défenseur de la liberté d’expression mais que celle-ci naturellement exclut la défense du régime de vichy, l’antisémitisme, le racisme, l’islamophobie, l’homophobie. Seule, nous avons pu encore le vérifier, la haine antichrétienne le laisse indifférent et d’évidence complaisant.
Or, comment ne pas voir que sous ces imputations, qui tendent à devenir de plus en plus fallacieuses sous la traque de la police de la pensée de Big brother, c’est véritablement l’idéologie officielle et obligatoire néo-marxiste-léniniste qui reprend sa vigueur terroriste.
Sous l’imputation « d’apologie du régime de Vichy », on pourra évidemment aisément traquer ceux qui défendront des recherches et jugements s’apparentant à ceux du colonel Rémy, un des premiers et des plus grands résistants, de Raymond Aron, d’Henri Amouroux, de notre ami François-Georges Dreyfus.
- Sous l’imputation « d’homophobie », on pourra traquer tous ceux qui, sans la moindre haine, ne considèrent pas la banalisation de l’homosexualité comme, socialement et surtout scolairement nécessaire et que l’institution du mariage homosexuel n’a été qu’un artifice pour la destruction du mariage naturel du couple humain."
- Sous l’imputation « d’islamophobie » (...), on pourra poursuivre, censurer, faire taire les islamologues, les universitaires, les écrivains qui affirment le droit et même le devoir de critiquer l’islam en tant que modèle de théocratie totalitaire et son cruel prophète fondateur.
Oui, j’accuse le ministre de l’Intérieur et des cultes, Manuel Valls, avec derrière lui tout un gouvernement plus ou moins intelligemment complice, et un Conseil d’État aux ordres et modifié pour la circonstance, d’accélérer la mise du pays dans une dérive idéologique dictatoriale et totalitaire.
(...) L’AGRIF, qui se bat et se battra, ne croît pas que Mr Valls pourra aisément perpétrer le parachèvement d’un pouvoir socialiste totalitaire dans lequel la seule liberté entière d’expression serait désormais, comme aux époques les plus noiresde certains régimes, réservées à une haine antichrétienne aussi abominable que la haine antijuive."
Aujourd’hui, le péril pour la liberté de l’intelligence, de la foi, du respect de la dignité humaine sans discrimination, bien plus qu’un pitre provocateur, s‘appelle Manuel Valls."