Avec le soutien du premier ministre Mariano Rajoy, Alberto Ruiz-Gallardón défend l’avant-projet de loi adopté quelques jours avant Noël par le gouvernement espagnol conformément à sa promesse électorale de restreindre l’accès à l’avortement.
Si la gauche espagnole, parti socialiste (PSOE) en tête, parle d’un terrible retour en arrière et promet de refuser en bloc toute remise en cause de la libéralisation de l’avortement jusqu’à la 14e semaine instaurée par le gouvernement Zapatero alors que cela n’avait pas fait partie de son programme électoral, le ministre de la Justice du Parti Populaire (PP) estime lui que son projet sera la loi la plus avancée et la plus progressiste qu’il lui aura été donné de soutenir en 30 ans de politique. Malgré quelques voix discordantes au sein du PP, et même si le premier ministre a promis que l’avant-projet de loi pouvait encore être modifié dans le cadre du débat parlementaire, Gallardón semble convaincu qu’il n’y aura pas de modification majeure puisque le projet actuel est déjà le fruit de deux ans de discussions au sein du PP et que son parti votera en bloc pour cette loi conformément à une de ses promesses électorales pour lesquelles les Espagnols lui ont donné la majorité absolue au parlement il y a deux ans. [...]
La suite sur Novopress