Dans une récente interview donnée à une télévision israélienne, Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, avoue faire de la désinformation.
Interrogé sur les deux lycéens partis faire le djihad en Syrie, il répond : « J’en ai aussi deux qui ont fait une quenelle » (de l’art de comparer l’incomparable pour s’en sortir), avant d’avouer : « Sur douze millions d’élèves, j’en ai tous les jours, des faits divers. Heureusement, on essaie de le cacher aux médias. »
Dès lors, comment le croire lorsqu’il affirme dans la même interview qu’une polémique a été déclenchée « à cause d’un petit enseignement de respect entre les filles et les garçons ».
Le « petit enseignement » en question, c’est celui de l’ABCD de l’égalité.
Programme tellement transparent que le ministère de l’Éducation nationale refuse de transmettre la liste des 600 écoles dans lesquelles il est expérimenté et exclut les parents de ses évaluations.
Un « petit enseignement » mis en place alors que le ministre écrivait il y a à peine un an dans son livre-programme, Refondons l’ecole : « Les stéréotypes de genre doivent être remis en question dès l’école primaire. »
Un « petit enseignement » qui intervient quelques mois après qu’il a appelé les recteurs à « relayer avec la plus grande énergie la campagne de communication relative à la Ligne Azur », association qui travaille avec le ministère.
La Ligne Azur écrivait sur son site : « L’identité de genre, c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti. »
Mais le site a changé depuis hier, on peut désormais y lire : « Très souvent, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti. »
Et pendant qu’ils tentent de faire disparaître les traces de leur idéologie, laManif pour tous apprend que la présence d’huissiers pour contrôler les actions policières lors de la manifestation est contestée par la préfecture de police. Tous les signes d’un gouvernement auquel on a vraiment envie de faire confiance…
C’est vrai, la « théorie du genre » n’est pas enseignée. La réalité est bien pire : ce sont ses conclusions qui sont directement expérimentées sur les enfants.
Rappelons donc encore une fois la première expérimentation des conclusions des « études sur le genre » par le professeur John Money, qui avait assuré à des parents que leur fils pouvait être élevé comme une fille à la suite d’une circoncision ratée. L’expérience s’est conclue par le suicide de l’enfant concerné, et la mort par overdose de son frère jumeau.
Le calvaire de l’enfant était évident pour son entourage, mais personne n’osait s’opposer au professeur qui présentait l’expérience comme un succès, « de peur des représailles »…
Les parents, quant à eux, refusaient l’évidence, sommés par le professeur de ne pas écouter les « rumeurs » selon lesquelles un garçon ne pouvait pas devenir une fille… Avant de mourir, David Reimer, l’enfant traumatisé, avait accepté de parler avec un journaliste qui en a fait un livre terrifiant : As Nature Made Him: The Boy Who Was Raised as a Girl, permettant à d’autres enfants suivis par le professeur – jamais inquiété – de raconter leur calvaire.
Les parents continueront donc à refuser de soumettre leurs enfants à ces expérimentations, et ils auront raison.