Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rennes : les 4 miliciens antifas ont été relâchés

Les quatre personnes interpellées samedi soir à Rennes lors de la manifestation violente contre une réunion du Front national ont été relâchées.

Des policiers avaient été atteints par des jets de pavés, avant de faire usage de gaz lacrymogènes et d’un canon à eau.
antifa
Dans un communiqué, le maire PS de Rennes, Daniel Delaveau, a condamné ces violences, tout en portant la responsabilité sur le FN (sic), qui aurait choisi la provocation en organisant la réunion dans un lieu symbolique des luttes sociales à Rennes…

« Le Front national, qui n’est pas un parti comme les autres, a choisi de tenir un meeting salle de la Cité, avec le sens de la provocation dont il est coutumier. Ses mensonges et son esprit polémique ne sauraient duper personne ».

Jacques Bompard pose 2 questions écrites au ministre de l’Intérieur et du désordre :
« M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur les violences perpétrées par des groupuscules d’extrême gauche à Rennes le samedi 8 février 2014. Ces groupes violents d’extrême gauche dénommés anti-fas ont pris prétexte de l’organisation d’une réunion publique du Front National dans le cadre de la campagne pour l’élection municipale de Rennes pour ravager le centre-ville de Rennes. Il semble que la violence soit autorisée et légitime aux yeux de Monsieur le ministre de l’intérieur lorsqu’elle est le fait de groupes d’extrême gauche, alors même qu’il organise de véritables rafles de manifestants pacifiques lorsqu’il s’agit d’opposants à la politique gouvernementale, que ce soit lors des nombreuses Manif Pour Tous ou lors du Jour de Colère du 26 janvier 2014. A Rennes, des voitures ont été brûlées, des vitrines saccagées, des pavés et des bouteilles ont été jetées sur les forces de l’ordre, dont cinq membres ont été blessés. M. Jacques Bompard demande à M. le ministre de l’intérieur de condamner enfin les groupuscules d’extrême gauche et de mettre fin à l’impunité dont ils jouissent actuellement, et lui demande combien de personnes ont été placées en garde à vue lors de ces incidents de Rennes. »

« M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur sur l’attaque subie par la librairie Facta dans le neuvième arrondissement de Paris, vandalisée pour la deuxième fois en moins de trois mois. Cette librairie a été vandalisée en marge d’une manifestation d’extrême gauche autorisée par la préfecture de police. Cette manifestation entendait protester contre la montée de la droite. Monsieur le ministre de l’intérieur a condamné de prétendues violences lors de la dispersion de la manifestation du 26 janvier 2014 organisée par le collectif Jour de Colère  » alors même qu’il n’y a eu à déplorer, lors de cette manifestation, ni voiture brûlée, ni vitrine brisée. Le saccage d’une librairie n’est pas un acte anodin. Il s’agit d’une atteinte à la culture qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire. Jacques Bompard est surpris que Monsieur le ministre de l’intérieur, si prompt à dénoncer des violences imaginaires lors de la manifestation Jour de colère du 26 janvier dernier et qui avait alors décidé d’arrêter sans motif plusieurs e 250 manifestants pacifiques, n’ait toujours pas condamné les violences en marge de la manifestation d’extrême gauche du 9 février et que les forces de l’ordre n’aient procédé à aucune interpellation malgré cette attaque d’une librairie. M. Jacques Bompard demande à M. le ministre de l’intérieur d’agir contre les milices d’extrême gauche qui font régner la terreur et vandalisent régulièrement les centre-ville de Paris ou d’autres grandes villes, au lieu de s’acharner contre les manifestations pacifiques de La Manif pour Tous ou de Jour de Colère qui, en seize mois, n’ont donné lieux à aucune violence réelle puisqu’on ne dénombre ni vitrine brisée, ni voiture brûlée, ni commerce saccagé, leur seul tort étant de s’opposer à la politique du gouvernement socialiste. »
Michel Janva dans Le Salon Beige

http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/rennes-les-4-miliciens-antifas-ont-ete-relaches_99368.html#more-99368

Les commentaires sont fermés.