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Des boulettes au menu du CRIF : François la gaffe ?

Ils n’ont que le mot « diversité » à la bouche mais réduisent la race à la couleur de peau, et la culture des non européens à des clichés journalistiques.

On en rirait s’il s’agissait du président du Kosovo. Mais c’est du nôtre dont il s’agit, celui que, très normalement, nous avons porté à la présidence dans l’espérance, moi le premier, qu’il serait une sorte de nouveau René Coty ou Vincent Auriol. Impuissant (qui pouvait se faire des illusions ?) mais digne. Or si le pire n’est pas toujours certain il n’est jamais à exclure. Un jour, il confond le Japon et la Chine, un autre jour, le 21 février 2014, il judaïse le groupe Manouchian, arménien, pas plus, pas moins. Ce n’est plus un président, c’est Garcimore. Le cabinet de Madame Taubira avait rebaptisé le cardinal André Vingt-Trois « André XXIII » (sic). Que font les conseillers du Président et des ministres ? Qui sont ces conseillers ? Qu’est-ce que c’est que ces zozos ? Énarques peut-être mais incultes à coup sûr. Et chers payés en plus. Par nous.

Suite des gaffes. A eu lieu récemment le fameux diner du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (ce qui bizarrement donne le CRIF et non le CRIJF, il est vrai que l’ancienne dénomination était Conseil Représentatif des Israélites de France). A cette occasion, le président François Hollande a évoqué les victimes du tueur Mohamed Merah, quatre français juifs et trois militaires français. Il a parlé de ceux-ci comme de trois musulmans. Or, l’un de ces militaires, Abel Chennouf, était catholique. D’origine algérienne, kabyle pour être précis, et alsacienne, mais chrétien, et exactement catholique.

C’est (c’était) son droit non ? « Nul n’est assigné à ses origines » ne cessent de répéter les socialistes, et pas fichus de s’en souvenir quand un cas se présente ? Ils ne croient même pas à ce qu’ils disent. Bourde de Hollande donc. D’où des protestations indignées du père du militaire assassiné. On le comprend. Ce genre de bourde est très caractéristique de l’impensé de nos « élites ». Car pour les « élites », tous les Arabes sont musulmans, tous les Juifs sont sionistes, et tous les Noirs sont, au mieux, de braves garçons mais un peu simplets, au pire des sauvages (« pas entrés dans l’histoire »). L’idée qu’un Noir du Bénin soit aussi différent d’un Noir d’Ethiopie ou du Gabon qu’un Finlandais d’un Sicilien ou d’un Écossais ne leur vient pas à l’esprit.

Ils n’ont que le mot « diversité » à la bouche mais réduisent la race à la couleur de peau, et la culture des non européens à des clichés journalistiques. Ils prônent la diversité pour les autres mais se marient entre eux. Ils se veulent « progressistes » et vitupèrent les « réacs » mais sont incapables de s’intéresser vraiment aux autres. Il n’y aura jamais, sorti de nos « élites », un Raoul Salan, capable d’écrire un dictionnaire français-laotien (il épousa d’ailleurs une laotienne). Les élites se veulent ouvertes au monde mais pour eux, le monde, c’est un hall d’aéroport ou le bar d’un hôtel international. « Le poisson pourrit par la tête », dit le proverbe chinois. Nous le voyons tous les jours.

Boulevard Voltaire

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Des-boulettes-au-menu-du-CRIF

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