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Jean-Vincent Placé veut faire interdire E&R

Incapables de discréditer le travail d’Alain Soral, de Dieudonné et des autres acteurs de la réinformation, les agents du système sont passés depuis peu à la vitesse supérieure en jouant l’une des dernières cartes de leur jeu : le contrôle judiciaire de l’Internet. Aujourd’hui, c’est Jean-Vincent Placé qui s’y colle.

Invité sur les ondes communautaires de Radio J au micro du militant sioniste revendiqué Frédéric Haziza, le président du groupe Europe-Ecologie-Les Verts au Sénat affirme vouloir déposer une proposition de loi pour rendre plus facile la répression de certains propos sur l’Internet :

« On ne peut plus laisser faire, laisser tous ces gens insulter, diffamer sur les réseaux sociaux […]. Cet espace de liberté formidable [...] ça ne veut pas dire la liberté d’insulter, de diffamer et d’injurier. »

Si des personnes peu informées ont encore un doute sur les cibles que la classe politico-médiatique se donne pour mission d’abattre en priorité afin de sauvegarder ses privilèges, Jean-Vincent Placé dissipe tout malentendu :

« J’avais soutenu ce qu’avait fait Manuel Valls par rapport à Monsieur Dieudonné, à un moment ça suffit ! […]

Il n’est pas acceptable que sur le territoire national, il y ait encore des blogs comme celui d’Alain Soral. »

Quant aux moyens à mettre en place, Placé précise :

« Je souhaite qu’il y ait une organisation entre la police et la justice de notre pays pour qu’à un moment, on ait les moyens que le parquet s’auto-saisisse de ces questions-là, pour, y compris, arriver tout à la fois à condamner et avoir évidemment des réparations, mais aussi pouvoir interdire ! »

Rappelons qu’en France, le parquet ou ministère public est sous l’autorité du garde des Sceaux, et que selon la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, il n’est pas considéré comme une autorité judiciaire indépendante [1]. La France a d’ailleurs été condamnée en 2010 dans le cadre de l’affaire Moulin par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir conféré au parquet des fonctions juridictionnelles [2].

Écouter l’extrait concerné :

 

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