L'endettement de l'UMP serait proche de 80 millions d'euros. Cette dette est atteinte pour l'essentiel en raison des factures indues, assumées, payées par l'UMP, qui ont servi à financer la campagne présidentielle. Ce lundi 30 juin marque la date limite de dépôt à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) des comptes de l'exercice 2013. La validation de ces comptes conditionne l'ouverture des droits à un financement public, qui s'élève à 23 M€ pour l'UMP, et donc la survie du parti. Si les comptes étaient rejetés, plus rien ne s'opposerait à l'éclatement du parti.
Par ailleurs, l'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, et l'avocat général à la Cour de cassation, Gilbert Azibert, ont été placés en garde vue lundi mati. Les enquêteurs cherchent à établir si Nicolas Sarkozy a cherché, avec l'appui de son avocat, à obtenir des informations auprès du haut magistrat sur une affaire le concernant. Un autre avocat général à la Cour de cassation, Patrick Sassoust, a lui aussi été placé en garde à vue. Les policiers s'interrogent également sur la régularité des contrats conclus entre l'Élysée et neuf instituts de sondage sous le quinquennat Sarkozy.