A l’heure ou la France se qualifie pour le quart de finale, une polémique commence à prendre une certaine ampleur, malgré le silence toujours plus servile des médias, à propos des « incidents » qui accompagnent systématiquement les victoires de l’équipe d’Algérie dans le cadre de la coupe du monde de foutbol.
Au travers des fissures de l’omerta républicaine, filtrent quand même des informations pour le moins alarmantes tout de suite minimisées par les journalistes « homo-festivus » qui laissent entendre que les porteurs de ces nouvelles sont les fameux néo racistes qui menacent la planète et qui font rien qu’embêter les gentils qui ne pensent qu’à s’amuser. Je ne vais pas lister ici le nombre des voitures brûlées, des pompiers caillassés, des insultes anti-françaises proférées, rien que de très normal estime la police , tout est calme sur l’ensemble du front disait aussi la TSF en 39.
Certains élus ont même l’outrecuidance d’appeler les algériens vivant en France, (la double nationalité permettant bien des choses, comme toucher les allocations familiales et le RSA en France, et brandir le drapeau Algérien, aussi en France) à se faire un peu moins voyants , à moins envahir les places des grandes villes, moins étaler leurs drapeaux , parfois sur les frontons des mairies en lieu et place du drapeau français (dont on ne sait quel sort lui est réservé).
Les ligues de vertus républicaines sont tout de suite mobilisées contre de tels propos « rappelant les heures les plus sombres de notre histoire ». Ce qui devrait être reçu comme l’expression du bon sens le plus ordinaire, devient un propos odieux contre lequel la classe politique toujours prompte à défendre les valeurs de notre société émasculée, pardon immaculée, se dresse , le menton levé et condamne aussi courageusement qu’unanimement cette résurgence de la « bête immonde ».
A côté de cela, la garde à vue de Sarkozy, les milliards de dollars versés sans broncher à la justice américaine, (une amende que certaines mauvaises langues croient liée politiquement à la vente des navires de guerre à la Russie), la guerre américaine qui menace partout, en Irak , en Ukraine, en Palestine…. Tout cela est occulté par la fièvre du ballon rond, qui arrive à masquer même ce que cet événement mondial révèle : La France est un pays occupé. Entendons nous bien, il ne s’agit pas ici de refuser le droit aux minorités étrangères vivant en France d’exprimer une joie légitime quand leur équipe préférée marque un but, « on » leur demande seulement de prendre conscience qu’ils ne sont pas ici chez eux en tant que supporters d’une équipe étrangère et que leurs manifestations doivent rester dans les limites de la décence.
Savent-ils qui est ce « on », dans la confusion du concert médiatique ? Malheureusement ces étrangers les jours pairs et Français les jours impairs, encouragés par la classe médiatico-politique, n’entendent pas le « cri sourd du pays qu’on enchaine ». Et pour cause : ils ne se sentent plus une minorité, ce qui leur permet — tout le monde à vu les reportages des journalistes niaisement enchantés sur les champs Elysées — de crier à tue-tête en brandissant le drapeau algérien : « On est chez nous…. »
Bon, restons calme, mais convenons quand même que tout cela est inquiétant et qu’il serait sage de remettre à plat la question de l’immigration, celle de l’intégration et peut-être même celle, complètement oubliée par nos dirigeants, de la politique Africaine de la France, des deux côtés du Sahara.
Olivier Perceval - Secrétaire général de l’Action française - L’AF 2889