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François Hollande, « président de personne »

Dans son palais, dans son Conseil, au milieu de sa Cour, politiquement comme personnellement, François Hollande est un homme seul.   

Libre à certains de siffler, de conspuer ou d’approuver et d’applaudir ceux qui, le 14 juillet dernier, ont sifflé et conspué le président de la République sur l’avenue des Champs-Élysées.

Libre à certains – bien souvent les mêmes – de se réjouir et de s’esclaffer au spectacle du chef de l’État en maillot de bain dont un magazine a fait cette semaine sa couverture. Sans doute riraient-ils encore davantage si quelque audacieux photographe le surprenait au saut du lit, aux toilettes ou dans quelque autre activité relevant du privé ou de l’intime.

Pour nous, ce n’est pas à l’occasion de la fête nationale et du défilé de l’armée française qui en est traditionnellement le symbole qu’il convient de manifester les sentiments hostiles que peut légitimement inspirer François Hollande, ce n’est pas sur son physique peu avantageux et sur les apparences que se fonde notre opposition résolue à la personne et à la politique de celui qu’une majorité de votants – dont les trois quarts s’en mordent les doigts – ont élu le 6 mai 2012, mais sur son caractère ondoyant, sur les zigzags de sa démarche, sur la légèreté de son optimisme démenti par les faits, sur ses promesses fallacieuses et ses reniements, sur ses mensonges, sur la nocivité de ses choix économiques et sociétaux, sur son incapacité à juguler la crise, sur son obstination à tenir le cap qui nous mène sur les écueils, sur l’abaissement et les humiliations qu’il a fait subir à la France, sur l’état dans lequel il a mis un pays qui n’était déjà pas en bonne santé lorsqu’il est arrivé à la barre, bref sur son échec.

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