L’intransigeant Manuel Valls s’est couché samedi devant une Christiane Taubira pourtant agressivement frondeuse.
Le passé de ce « coucou » volant de droite à gauche, électron volage plutôt que libre, entraîne une question : quel(s) cadavre(s) a-t-elle découvert(s) dans les placards de MM. Hollande et/ou Valls pour qu’elle conserve son ministère ?
En 1978, Christiane, militante indépendantiste de 26 ans, entre dans le Mouvement Guyanais de Décolonisation fondé par son mari, Robert Delannon, qui tentera un attentat contre les installations pétrolières de Guyane. Il est emprisonné suite à des émeutes. Recherchée alors par les RG, celle que M. Hollande nommera, malgré ces faits, Garde des Sceaux, entre en clandestinité.
En 1993, présidente de son parti Walwari, elle fait son nid de députée dans le groupe du « très droitiste » Jean Royer et vote pour Balladur.
En 1994, aux européennes, elle vole vers Tapie, « missile » élyséen contre Rocard.
En 1997, elle niche au PS.
En 1998, elle quitte son mari qui, las de sa politique, se présente contre son candidat Walwari.
En 2001, elle loge au groupe Radical, Citoyen et Vert.