La nomination de Vallaud-Belkacem à l’éducation nationale a au moins le mérite de la clarté : plus qu’une provocation, c’est en effet, avec le maintien de Taubira à la justice et la nomination d’un golden boy à l’économie, la confirmation de la ligne libérale-libertaire du mandat de Hollande, par-delà la personnalité des premiers ministres.
Seulement, pour le pays réel, la coupe est pleine. La gauche, qui se prend pour l’incarnation politique du Bien, aime à placer ouvertement sous sa surveillance hautement éthique et démocratique les opposants à son ordre (im-)moral : eh bien, que Vallaud-Belkacem sache qu’avec sa nomination à l’éducation la situation s’est renversée ! Et que les parents comme les enseignants respectueux de leurs élèves — ils sont encore les plus nombreux — n’ont pas attendu la rentrée scolaire pour placer sous très haute surveillance un ministre qui s’est fait particulièrement remarquer depuis son entrée au gouvernement en 2012 par son fanatisme à répandre la théorie du genre. Agent assumé du lobby LGBT au sein de l’exécutif, elle a instrumentalisé ses différentes responsabilités depuis deux ans pour y imposer ses stéréotypes féministes et ses préjugés genrés, allant, lors du scandale des ABCD de l’égalité, jusqu’à nier de manière éhontée l’évidence, à savoir l’existence d’une théorie destructrice des repères fondamentaux de la personne et sa volonté d’en imprégner les cerveaux de nos enfants dès la maternelle pour mieux les transformer en zombies du mondialisme.
C’est pourquoi chacune de ses déclarations, chacun de ses projets, chacune de ses décisions seront scrutés à la loupe par des parents vigilants, qui dénonceront la moindre tentative d’instrumentalisation de l’école et d’agression idéologique des élèves. Ils ne laisseront rien passer : voilà le gouvernement prévenu.
Belkacem, pas touche à nos enfants !
François Marcilhac - L’AF 2892
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-AF-2892-BELKACEM-SOUS-HAUTE