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Eduardo Mackenzie répond à Mediapart

 L'article publié par Mediapart le 21 septembre:

"La Colombie n'est plus un sanctuaire pour les anti-chavistes"

Il y a quelques jours, deux virulents opposants au gouvernement vénézuélien ont été expulsés pour non-respect de leur obligation de réserve dans le pays d'accueil et remis aux autorités de Caracas. L'ex-président Uribe, représentant de la droite dans sa version la plus militarisée, et complice de longue date des narco-trafiquants (au moins depuis l'époque où il était Directeur de l'Aviation Civile colombienne et bloquait toute tentative de renforcer le contrôle du trafic aérien clandestin) a évidemment sauté sur l'occasion pour mettre en cause la décision de son successeur Santos (récemment réélu grâce entre autres à une fraude massive dans la région Caraïbe, mais la Colombie c'est comme l'UMP entre Copé et Fillon: tout le monde fraude et c'est celui qui fraude le plus qui gagne.) 

Le signal politique ainsi envoyé est que la Colombie ne veut plus être considérée comme une base arrière inconditionnelle des opposants les plus acharnés du gouvernement vénézuélien. 

Quelques autres informations en vrac (car on nous dit que "Médiapart c'est aussi l'international", mais finalement pas tant que ça, sauf à recopier des dépêches d'agence):

Lors de récentes manifestations une soixantaine de personnes ont été arrêtées et détenues à Caracas. L'ONG oppositionnelle Foro Penal Venezolano se préoccupe de leur sort. D'après le décompte publié sur leur site, le nombre total d'opposants actuellement en détention n'est que de 80 (la plupart de ceux qui avaient été appréhendés lors des manifestations violentes d'il y a quelques mois ont été remis en liberté après quelques jours ou quelques semaines). 

La toute dernière mesure économique prise par le gouvernement Maduro est le regroupement de diverses banques dédiées au financement de projets locaux et à la micro-finance. Si cela peut aider à réduire la fragmentation bureaucratique et le gaspillage c'est une bonne idée, mais il en faudra davantage pour remettre en marche le Vénézuela.

... et  la réponse

Les deux étudiants vénézuéliens expulsés manu militari de Colombie et livrés de façon cruelle et illégale à l’infâme police chaviste, la "Sebin", n’avaient violé aucune "obligation de réserve". Ils ont été extradés parce que la dictature de Maduro l'avait exigé du président colombien Juan Manuel Santos. 

Celui-ci a lâchement obtempéré en détruisant ainsi la noble tradition colombienne d’octroyer l’asile aux persécutés politiques.

Cette expulsion a déclenché une vague d’indignation en Colombie. Santos avait le droit, certes, d’expulser ces jeunes anti chavistes (les expulsés furent trois en réalité), mais il n’avait pas le droit de les livrer directement à ses bourreaux.  

M. Delarche diffame d’ailleurs M. Alvaro Uribe. 

Dans son article, M. Delarche reprend de façon scandaleuse les calomnies habituelles d’une organisation narcoterroriste. Le sénateur et ancien président de la Colombie, Alvaro Uribe, est le mouton noir et la cible obsessive des FARC et de l’extrême gauche latino-américaine car il  avait mis en déroute les FARC et démantelé les organisations anti-Farc (les soi-disant paramilitaires) pendant ses deux mandats (2002-2010). Le texte de M. Delarche relève de la désinformation.

Eduardo Mackenzie

http://www.insolent.fr/2014/09/eduardo-mackenzie-repond-%C3%A0-mediapart.html

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