Selon certaines sources, les autorités françaises redoutent le risque de tuer des « Français » lors des bombardements.
Un dilemme cornélien agite les méninges des conducteurs d’opérations aériennes contre « Daech ». Qu’on me pardonne le jeu de mot guerrier (ou plutôt terroriste) : le sujet serait explosif ! Selon certaines sources, les autorités françaises redoutent le risque de tuer des « Français » lors des bombardements. La non-intervention en Syrie serait motivée par cette crainte, car la plupart des quelques centaines de volontaires venus de notre pays se trouveraient dans ce seul pays.
En fond de décor, les attaques directes contre les djihadistes tricolores pourraient enflammer les sympathisants résidant sur notre territoire et provoquer des réactions terroristes. Horreur supplémentaire, 20 % de femmes sont présentes parmi eux et c’est peut-être aussi le réflexe paternaliste et machiste, en dépit des lois égalitaristes, qui émeut de surcroît les décideurs de frappes. Notre Président, chef des armées, est un sentimental et l’on sait son attention à la gent féminine.