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Les anti-GPA «de gauche» reçus à la Famille

Ils n’arborent pas de tee-shirt orné d’une ribambelle rose, sont plutôt connus pour leurs convictions de gauche et ont, pour la plupart, soutenu la loi du mariage pour tous.
 
Vendredi matin, Laurence Rossignol, la secrétaire d’État à la Famille, reçoit trois de ces opposants à la gestation pour autrui (GPA) : la philosophe Sylviane Agacinski, la spécialiste de l’histoire des femmes et de l’homosexualité féminine Marie-Jo Bonnet et la professeur de droit Marianne Frison-Roche. Toutes trois lui diront leur inquiétude au sujet de la diffusion de la GPA en France après sa condamnation par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), en juin dernier, qui lui reproche de ne pas reconnaître la filiation des enfants nés de mères porteuses à l’étranger.
 
Cette rencontre est une suite donnée à l’appel lancé en juillet dans Libérationà François Hollande par une soixantaine de personnalités de renom comme l’ancien premier ministre Lionel Jospin, l’ex-président de la Commission européenne Jacques Delors, Bernard Poignant, proche conseiller du président, ou encore Yvette Roudy, ministre des Droits des femmes sous François Mitterrand. Ces anti-GPA « de gauche » organisent donc leur propre front dans un combat dernièrement porté par les troupes de la Manif pour tous.
 
Rapprochement impossible
 
Mais, alors que le gouvernement a annoncé qu’il ne ferait pas appel des arrêts de la CEDH pour, selon lui, sécuriser juridiquement les enfants nés d’une mère porteuse, la marge des opposants au « triomphe de l’industrie de l’enfantement sur commande » est étroite. Très virulents, ils ne semblent pas pour autant prêts à baisser la garde.[...]

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