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Un "pro-GPA" va présider la commission des affaires sociales du Sénat : à quoi joue l'UMP ?

Lu dans le Figaro :

"Sénateur du Vaucluse, Alain Milon a été désigné ce mardi par ses collègues du groupe UMP pour présider la commission des affaires sociales du Sénat. Mais ses idées sont atypiques."

[...]Alain Milon, 67 ans, a été réélu aux dernières élections sénatoriales dans le Vaucluse. Ce mardi, il a été désigné par ses collègues du groupe UMP pour devenir le futur président de la commission des affaires sociales de la Chambre haute, qui sera élu demain par les parlementaires de la dite commission.

Or, sur les questions sociales justement, ce sénateur n'est pas tout à fait sur la ligne officielle de l'UMP. À plusieurs reprises, ce parlementaire s'est prononcé en faveur du mariage des homosexuels, mais aussi de l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à tous les couples et de l'autorisation de la gestation pour autrui (GPA). En 2010, il a d'ailleurs rédigé une proposition de loi pour autoriser la GPA. L'idée était à l'époque de modifier «le code de la santé publique afin d'inscrire la gestation pour autrui dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation». «Elle deviendrait un instrument supplémentaire au service de la lutte contre l'infertilité, sans que soit reconnu pour autant un ‘droit à l'enfant'», expliquait son texte de loi." [...]

Donc ce sénateur ne serait pas "sur la ligne officielle de l'UMP". Quelle ligne officielle ? L'UMP n'a pas de ligne officielle; ce parti-patchwork rassemble autant d'idées différentes que d'élus, ce qui permet ce choix d'un sénateur favorable à tous les désastres sociétaux imposés ces deux dernières années par la gauche. A quoi joue donc l'UMP ? Ce parti n'a donc toujours pas compris que sa dernière chance était de se caler sur la ligne LMPT ? S'ils hésitaient encore, les électeurs sauront désormais à quoi s'en tenir.

Marie Bethanie

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