À 5 heures de vol de Paris, on assassine des enfants et des vieillards, on décapite des pères sous les yeux de leur fils, on vend des femmes sur les marchés comme esclaves. Le phénomène inaugure un véritable retour au Moyen Âge – en particulier pour les femmes – et près de 1000 jeunes Français sont impliqués dans ce retour à la barbarie.
Le phénomène des djihadistes français est en partie dû à la faillite de l’école républicaine qui ne remplit plus son devoir d’intégration. (…)
Cette liberté qu’ils n’hésitent pas à remettre en cause au nom de la communauté musulmane, l’Oumma (communauté des Croyants indépendamment de leur nationalité et des lois des Etats qui les accueillent). Pendant toutes ces années passées au sein du système éducatif, on a laissé grandir en eux la haine de la France mais aussi le faux alibi de la victimisation et de l’oppression.
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La montée des fondamentalismes et du communautarisme dans nos écoles ouvre la porte à des contestations de plus en plus nombreuses. (…) Ces dernières années sont marquées par une affirmation de l’appartenance religieuse dans les comportements des élèves au sein même de l’enceinte des établissements avec le refus de parler français dans les cours de récréations. Le but est de dresser une frontière entre eux et les autres élèves qui ne font pas partis de leur communauté… Ainsi, par l’entremise des réseaux sociaux et des Sms (jusqu’à 80 par jours) que ces adolescents reçoivent, l’école française est constamment critiquée. Des pans entiers des programmes d’histoire sont contestés comme la christianisation du monde gallo-romain, l’étude des croisades ou de la décolonisation. Dans le domaine scientifique, l’évolutionnisme est remis en cause au profit de l’action divine d’Allah et un créationnisme est imposé par l’élève, sans argumentation. Il arrive que des enseignants, désemparés devant leurs élèves, cherchent auprès de l’imam le plus proche la justification religieuse pour pouvoir continuer leurs cours. Quant aux cours de gymnastique et de piscine, les adolescents reçoivent l’interdiction de s’y rendre en particulier les jeunes filles qui ne peuvent être en mixité avec les garçons.