L'ancien trotskiste déploie ses armes de moralisation massive. En deux lignes, vous êtes accusé et condamné.
Depuis qu’Harlem Désir a troqué le costume de premier secrétaire du Parti socialiste, trop grand pour lui, contre un discret maroquin au Quai d’Orsay, tout va mieux rue de Solférino. Car désormais, c’est Jean-Christophe Cambadélis qui pilote le navire.
Et l’animal politique n’a pas perdu la main, réactivant dès qu’il le peut les bons vieux clivages, l’antique dialectique du « parti de demain » contre celui de la réaction. Les manipulations associatives des années 80 – SOS Racisme, Manifeste contre le Front national, etc. – ne sont pas bien loin pour ce technicien du langage.