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La haine... de la liberté d'expression

Un article de Libération qui fait froid dans le dos sur l’état de la liberté d’expression en France.

La France, le pays le plus bâillonné du monde.

La preuve par Libé, qui s’en félicite bien sûr. Pas nous. Voyage en Corée du Nord occidentale.

Qu’est-ce que la haine aux yeux de la justice ?

CHRONIQUE « QUI A LE DROIT ? » Décryptage d’un point juridique au cœur de l’actualité. Aujourd’hui, retour sur les poursuites judiciaires à l’encontre de Jean-Marie Le Pen et de l’essayiste Alain Soral, pour « injure publique » et « incitation à la haine ».

Jeudi, Jean-Marie Le Pen a été condamné en appel à 5 000 euros d’amende pour ses propos sur les Roms, qui « comme les oiseaux », avait-il dit, voleraient « naturellement ». Ce vendredi, c’est sur le cas de l’essayiste d’extrême droite Alain Soral, jugé pour avoir incité « à la haine » contre le journaliste Frédéric Haziza, que la justice doit se prononcer. « J’en ai plus que marre que des gens qui représentent moins de 1% de la population française et qui tiennent à peu près toutes les places de décision crachent à la gueule des Français comme moi », avait notamment dit Soral, ajoutant qu’il existait « une arrogance, une domination et une malhonnêteté communautaire ». Il visait les Juifs.

Mais comment la justice définit-elle la haine ? Et de quel droit vient-elle mettre son nez dans les sentiments, même violents, des citoyens, dans l’âme des justiciables ?

« La haine en tant que sentiment échappe bien évidemment au droit, rassure Gwenaëlle Calvès, professeur de droit public à l’université de Cergy-Pontoise. Chacun déteste qui il veut. En revanche, ce que la justice peut poursuivre, c’est l’incitation à la haine. La haine qui intéresse le droit n’est pas la haine du propos mais la haine qui résulte des propos poursuivis. C’est une haine active. Le discours de haine est un délit car il est dangereux. » Comme le rappelait Charles Girard, lors d’un colloque organisé, lundi, par le Centre d’études et de recherches internationales (CERI) et l’Alliance de recherche contre les discriminations (Ardis), « les discours de haine ne peuvent pas être réduits à la simple expression d’une opinion », notamment parce qu’ils doivent viser des groupes de personnes spécifiques. Déverser sa haine contre le monde entier n’est pas un délit. Contre les Noirs, les femmes ou les homosexuels peut le devenir.

UN ARSENAL DE RÉPRESSION COMPLET [...]

La suite sur Libération

http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-haine-de-la-liberte-d

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