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A quand l'abrogation du mariage civil obligatoire ?

Lu dans L'Action Française 2000 :

A"[...] En effet, au-delà de la loi Taubira, il convient de souligner quel’ensemble des légiférations républicaines sur la famille ont bouleversé l’ordre social et moral dans notre pays, vidé notre nation de son âme chrétienne et catholique, éloigné l’être de son besoin de spiritualité, en le robotisant et en créant chez lui un vide. Or, la nature a horreur du vide.

[...] Les lois républicaines cherchent, depuis la Révolution, non seulement la destruction de l’ordre social mais aussi moral et familial, car la famille constitue le socle de la nation. La franc-maçonnerie, qui se vante d’être à l’origine de la Révolution de 1789,adopta une loi, en 1792, instaurant le divorce et rendant le mariage civil obligatoire. Cette loi accorda alors à la République le monopole de l’état civil des personnes.Or, contrairement aux idées reçues, le mariage civil était facultatif et possible sous l’Ancien Régime. Cela résultait aussi bien de l’édit de Nantes que de l’édit de Versailles. La loi de 1792 fut donc adoptée au cours d’un mouvement de laïcisation brutale de la France en vue de la déchristianiser et de l’arracher à ses racines. Ce mouvement progressa jusqu’au Concordat signé en 1801. Il s’atténua jusqu’à la proclamation de la IIIe République, marquée par la résurgence de la franc-maçonnerie.

C’est ainsi qu’en 1884, le divorce fut rétabli par la loi Naquet.Les efforts maçonniques de laïcisation de la France furent couronnés par l’adoption de la loi de 1905, sous l’impulsion notamment de Ferdinand Buisson, proche de Jules Ferry et dont l’appartenance à la franc-maçonnerie ne laissait pas de doute. Cette loi a sonné le glas à l’identité catholique de notre pays. Ainsi, donc, l’institution du mariage civil obligatoire est un diktat jacobin qui a été imposé par la loi de 1792. L’article 433-21 du Code pénal punit tout ministre du culte à six mois d’emprisonnement et à 7 300 euros d’amende s’il consent à célébrer un mariage religieux préalablement au mariage civil. Progressivement, les lois républicaines sont allées de plus en plus loin en facilitant le divorce, la désunion et la destruction de la famille.En 2005, puis en 2007, les gouvernements de droite ont réformé la procédure de divorce, en l’allégeant, ce qui permet de qualifier ces textes de “lois de divorce pour tous”. Parallèlement et paradoxalement, les gouvernements de gauche ont encouragé le “mariage pour tous”, en adoptant d’abord le Pacs en 1999 et la récente loi Taubira cette année.

La mise en cause de ces dernières lois n’est pas alimentée par une homophobie mais par une antropophilie et par un devoir de protection du maillon familonational. Au nom de la liberté à laquelle se réfèrent les esprits droits de l’hommistes, ne convient-il pas d’émanciper l’état civil des personnes du diktat qui leur a été imposé par la loi révolutionnaire de 1792, rendant obligatoire le mariage civil par devant un officier ministériel du culte républicain, et permettre aux Français de régir leur statut civil par leur Église, selon les rites respectifs de leurs communautés, ou devant un notaire (pour les non-croyants), à l’instar de ce qui se pratique dans d’autres pays de la planète, notamment dans la majorité des pays européens ?"

Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

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