La France subit un processus de liquidation économique, qui s’est accéléré depuis que l’euro a été mis en service en 2001. Certains aspects en sont bien visibles : balance commerciale structurellement déficitaire, explosion du chômage, baisse du PIB par habitant, etc.
Très loin d’être convertible en or, comme au bon vieux temps des accords de Bretton-Woods, le dollar US est à 10% du prix de l’or et sa valeur continue de baisser puisque la planche à billets, rebaptisée Quantitative Easing, tourne à plein régime.
Logiquement, la dépréciation générale du dollar US ne devrait pas affecter la France. Mais le fait est que l’ouverture totale des frontières offre aux entreprises états-uniennes l’opportunité d’acheter ce qu’elles veulent en France. Conséquence du mondialisme prédateur à la sauce dollar US, la liste des entreprises autrefois françaises qui ne sont plus françaises ou ont disparu ne cesse de s’allonger.
L’évaporation des grandes entreprises réellement françaises est d’autant moins visible que les rachats se font dans une sorte de silence indifférent et que wikipédia, par exemple, continue abusivement de catégoriser comme françaises des entreprises passées sous contrôle étranger.