Marcher pour témoigner de notre souffrance, oui. Marcher pour exonérer les responsabilités immenses de messieurs Hollande et Sarkozy, jamais.
L’émotion était forte, hier, à la mesure de la gravité de l’attaque terroriste, à la mesure de sa portée symbolique, à la mesure des enjeux futurs qu’entrevoient les plus lucides d’entre nous. Malheureusement, ce moment, qui devait symboliser la plus parfaite communion nationale, fut la démonstration de l’impossibilité concrète d’un tel rassemblement. Comment, en effet, converger et abonder dans le sens de ceux qui ont permis une telle chose, tant par leur aveuglement idéologique que par leur veulerie ?