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La logique obscure et périlleuse de NKM l'intello

NKM - elle s'en est excusée depuis - avait estimé qu'il fallait envisager de "placer les enfants" qui arrivaient de façon récurrente en retard à l'école pour cause de prière (bien sûr, il ne s'agit pas ici du chapelet), et ce afin d'éviter la radicalisation. Une affaire qui s'est passée à Mulhouse. Rachida Dati avait relevé cette phrase qu'elle jugeait "très grave et disproportionnée". Elle est soutenue en cela par Gabrielle Cluzel :

[...]"Mais d’où sort donc, d’un coup, cette affaire de Mulhouse, dont NKM a l’air de connaître les détails avec autant de précision que le prix du ticket de métro ? Un conseiller en communication lui a-t-il soufflé de donner un « exemple concret » qui marque les esprits façon « pain au chocolat », une aumône grossière – « Tenez, mon brave ! » – à l’électeur de base UMP tourneboulé par son appel, dans le Doubs, à voter PS, un gage insultant tant il est caricatural : « N’ayez crainte, regardez comme je me préoccupe de la montée de l’islamisme en France » ? Ou bien s’affole-t-elle réellement, elle aussi, comme les membres du gouvernement qui enjoignent les écoles d’appeler les flics au moindre marmouset refusant de réciter son « Je vous salue Charlie » ?

Séparer un enfant de ses parents, le « placer » parce qu’il arriverait en retard à cause d’une hypothétique prière, comme s’il n’y avait pas mille degrés intermédiaires pour sanctionner un retard, quelle belle idée, empreinte d’humanité : voilà sûrement une mesure qui va permettre la désescalade, de calmer les esprits, ne suscitera aucune indignation, terreau de la radicalisation… 

Et surtout continuer dans le même temps à soutenir inconditionnellement, aveuglément, la politique migratoire« grandes-portes-ouvertes »,comme si ce n’était pas bien en amont qu’il fallait traiter le problème[...]

Appeler, donc, implicitement de ses vœux, à travers un soutien aux socialistes, une immigration toujours plus grande, toujours moins contrôlée, et puis d’un coup, au milieu de la foule échauffée et se serrant les coudes qu’on a fait soi-même rentrer, jouer au gendarme de guignol, faire de grands moulinets avec son bâton et menacer sans sommations de façon parfaitement « grave et disproportionnée » – la pragmatique Rachida Dati a raison – de« placer » les enfants pour une ultime possible « entorse », quand on en a gobé mille autres bien pires sans moufter. La logique de l’intello NKM n’est pas seulement obscure. Elle est périlleuse."

Au fait, pour la législative partielle dans le Doubs, elle préconisait de voter quoi, déjà, NKM, "à titre personnel" ? PS, non ? On comprend mieux qu'elle adopte la logique socialiste, qui consiste à envoyer les enfants à la gendarmerie ou en famille d'accueil au moindre écart des parents. Vous avez dit "soviétique" ?

Marie Bethanie  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

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