Devant le danger que représente la perte de l’identité française, les notions de droite et de gauche devraient être obsolètes. Pourtant, Nicolas Sarkozy nous expliquait dernièrement avec une mauvaise foi évidente que voter FN aboutissait à faire élire la gauche.
Les socialistes, bien évidemment, répliquaient avec une mauvaise foi tout aussi évidente que l’UMP n’était qu’un pont vers une extrême droite décomplexée. J’avoue que de telles inepties, que de tels échanges verbaux — niveau « basse-cour politicarde » — sont risibles.
Chaque jour, nous observons face aux périls qui nous guettent combien les termes gauche et droite sont stériles car plus d’actualité. En plus d’être surannés, ils sont pernicieux car ils divisent les patriotes en deux fractions irréconciliables. Or, dans le monde réel, dans les villes et les villages de France, la distinction est loin d’être manifeste. Mais surtout, quel est le plus important : des sensibilités politiciennes différentes ou la croyance en la pérennité d’une nation ?