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Vincent Vauclin : « La jurisprudence Hollande »

Le 30e dîner du CRIF aura été le théâtre d’un basculement sémantique lourd de significations.

En qualifiant les auteurs de la profanation d’un cimetière selon leur identité ethnique, François Hollande, certainement emporté par quelque chose d’une jubilation secrète de pouvoir enfin se livrer à l’amalgame puisqu’il s’agissait – pour une fois – de « Français de souche », ne réalisait sans doute pas la portée de son propos et les implications de la parole présidentielle.

Comment, en effet, nous empêcher d’user désormais d’une grille de lecture intégrant le paramètre ethnique ? Si l’on peut faire remarquer l’identité ethnique des auteurs de ces profanations (que nous condamnons sans réserve, est-il besoin de le préciser), nous devrions maintenant pouvoir le faire pour tout autre type de délinquance. Sauf à considérer que seuls les Français de souche doivent être l’objet d’une telle discrimination, ce qui serait un aveu flagrant d’iniquité entrant en contradiction avec les principes égalitaires chers à nos républicains patentés.

Nous pouvons donc désormais, grâce à la jurisprudence Hollande du 23 février 2015, constater la flagrante surreprésentation des populations allogènes au sein des prisons françaises. Peut-être même pourrons-nous nous interroger, avec lucidité et sans langue de bois, sur les raisons qui sous-tendent cette surreprésentation, en posant la question du lien évident entre l’immigration et l’insécurité. Et de réclamer, dans le même temps, la révision du procès de M. Zemmour, par exemple, qui fut condamné, il y a quelques années, pour avoir constaté « que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes ».

L’on croyait que les races n’existaient pas. François Hollande n’a pas l’air d’être de cet avis, et s’est maladroitement pris les pieds dans le tapis. On pourra toujours mettre cette « petite phrase » sur le compte d’un humour mal dosé, mais l’on ne nous ôtera pas de l’esprit qu’elle était loin d’être anodine, et révélait au contraire une tendance mortifère à l’ethnomasochisme, si répandue à gauche, et qui en dit long sur les motivations réelles des chantres du « vivre ensemble » et de la « politique de peuplement ».

Vincent Vauclin,

Pour Boulevard Voltaire

http://la-dissidence.org/2015/02/27/vincent-vauclin-la-jurisprudence-hollande/

Commentaires

  • Si les races n'existent pas, le mot "antiracisme" n'a pas de sens.

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