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Il n'y a eu aucun effet Sarkozy

...malgré ce qu'ont raconté toutes les chaînes de télévision hier soir. C'est l'avis de Thomas Guénolé du Point :

"L'UMP, l'UDI et le MoDem ont fait à peu près le même score qu'aux européennes. La seule différence est que, cette fois, les voix ont été additionnées pour cause d'unité des candidatures de la droite et du centre. Donc, le score global étant le même entre les européennes sous Copé et les départementales sous Sarkozy, la conclusion logique est qu'il n'y a pas eu d'effet Sarkozy. Plus largement, le PS et le FN ont également fait à peu près le même score qu'aux européennes, grosso modo. C'est logique, puisqu'on retrouve le même ordre de grandeur de participation et la même priorité à la "marque" du parti comme motivation du vote."

C'est à se demander pour quelles raisons les journalistes de télévision se sont engoufrés dans cette analyse d'autant plus que, pour certains analystes, ce serait plutôt Alain Juppé qui sortirait renforcé au moins au stade du premier tour:

"Nicolas Sarkozy est obligé d’admettre que la « ligne Juppé », celle  d’une large alliance allant de l’UMP jusqu’au MoDem en passant par l’UDI, est  celle qui a permis à l’UMP et à ses alliés d’arriver en tête dans nombre de  départements. D’ailleurs Alain Juppé ne s’est pas privé de le lui rappeler lors  de son intervention en direct de sa mairie de Bordeaux. Je ne dirais  pas que le président de l’UMP a été désavoué mais, plus précisément, qu’Alain  Juppé ne l’a pas été (...)

C’est plutôt la « ligne Juppé » qui semble avoir été confirmée et surtout avoir  montré son efficience. Mais cela peut, effectivement, se retourner en faveur de  Nicolas Sarkozy ne serait-ce que parce que si la stratégie d’Alain Juppé permet  de « virer en tête » dans la dernière ligne droite pour le second tour en se  mettant à l’abri, de par une dispersion des voix trop importante dès le premier  tour, de toute élimination directe pour ne pas avoir atteint le seuil fatidique  de 12,5% des inscrits, elle prive d’oxygène toute coalition pour le  second tour puisqu’il n’y a plus de réserves possibles dans d’autres formations  politiques non-agrégées dès le premier tour."

Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

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