La France est ruinée, divisée, voire en état pré-insurrectionnel ? Aucune différence pour l’ancien maire de Tulle, ce n’est pas ça qui compte. Seule importe la conservation du poste suprême des institutions de la Ve République : la présidence.
Le matin, en se rasant, François Hollande ne pense qu’à ça. Être réélu. La France est ruinée, divisée, voire en état pré-insurrectionnel ? Aucune différence pour l’ancien maire de Tulle, ce n’est pas ça qui compte. Seule importe la conservation du poste suprême des institutions de la Ve République : la présidence. Toute sa vie durant, l’homme s’est battu pour cet objectif, il y était destiné et ce ne sont pas quelques « couacs » qui vont entamer sa détermination.
Quinze jours avant le troisième anniversaire de son élection, François Hollande a devancé les bookmakers de la vie politique nationale en lançant prématurément sa campagne pour 2017. François Hollande aimerait connaître le même destin que son maître, François Mitterrand. D’ailleurs, ses « communicants », bien mis et ambitieux, ne s’y sont pas trompés et ont choisi l’émission « Le Supplément » sur Canal+ pour améliorer son image ; à la manière de l’interview qu’avait donnée l’autre président socialiste à Yves Mourousi en 1985. Le but est simple : donner une image tendance et urbaine à François Hollande, « casser les codes » d’une communication présidentielle perçue comme rigide.