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Sens Commun dénonce l'absence de ligne politique à l'UMP

Madeleine Bazin de Jessey, porte-parole de Sens commun et secrétaire nationale de l’UMP aux programmes de formation, et Sébastien Pilard, président de Sens commun et délégué national de l’UMP chargé des relations avec les entrepreneurs, écrivent dans Valeurs Actuelles :

"Les yeux rivés sur les résultats des dernières élections et l’esprit fixé sur les prochaines, embarquée dans le flux changeant de l’actualité et le rythme effréné des stratégies politiques, la droite avance en agitant le drapeau du changement de cap et de l’alternance. Mais l’alternance pour quoi faire ? À quel projet d’ensemble correspondent les réformes que nous proposons ?Quel idéal de la France nous anime ? Ces questions-là restent, pour l’heure, sans réponse.

Or,la victoire en 2017 ne peut constituer un objectif en soi. Les militants ne s’engagent pas dans un parti pour en battre un autre : ils s’engagent pour faire gagner leurs convictions et leurs valeurs. Semaine après semaine, les militants qui viennent à l’UMP nous font les mêmes doléances :“Nous avons besoin de savoir pour quelles convictions nous nous engageons. Or, nous sommes dans le flou le plus total. Comment voulez-vous que les gens adhèrent à un parti dont on ne connaît même pas la ligne ? ” Ils n’attendent pas de notre famille politique un catalogue de propositions fourre-tout, une liste à la Prévert de mesures chocs.Ce qu’ils réclament, c’est une ligne politique claire, une vision pour la France. Et ils ne la trouvent pas.Comment s’étonner, alors, que leur motivation s’étiole et que la colère gronde ? [...]

Donnons la parole au peuple de droite et osons l’écouter. Cessons d’opposer classe politique et société civile pour travailler, ensemble, à la construction d’un programme cohérent et ancré dans le réel. N’attendons pas de solution miracle d’un candidat providentiel : aidons plutôt nos élus à porter la France que nous voulons qu’ils portent. Il est temps d’arrêter de commenter le match pour descendre, nous aussi, sur le terrain. La France ne sera forte que de nos volontés communes."

Michel Janva

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