Soyez-en persuadée, chère Marion, vos troupes sont en ordre de bataille.
Ma chère Marion,
L’héritage d’un nom est souvent lourd à porter, celui de l’avenir de la France l’est bien plus ; le destin a voulu que vous portiez les deux en héritage.
À l’heure où les nuages sur le parti que vous représentez s’amoncellent, dopés par la haine cupide de nos médias et la nullité entérinée de nos politiques de 40 ans, le temps se fige et les grands hommes et femmes de demain vont devoir prendre position pour préserver l’avenir de la Flamme.
Il n’est pas temps de renoncer. Il n’est pas non plus dans vos gènes de transiger.
Vos adversaires les plus féroces – et, en la matière, notez que vous n’avez qu’eux chez nos politico-bien-pensants – se lèchent les babines. La belle Hermine jetterait l’éponge, choquée par la haine et les propos du patriarche et grand-père bien-aimé.
Dans un monde politique où les seuls sentiments qui transpirent sont ceux des croissants amenés le matin par garde du corps interposé aux frais de notre République, le fait qu’une élue s’émeuve et mette dans la balance électorale les battements de son cœur de femme, petite-fille, interloque. Vous souhaitez être libre de mener bataille, c’est tout à votre honneur et ils sont nombreux, ceux qui n’attendent que vous.