La peine de mort est à l’ordre du jour. Ce n’est pas moi qui l’ai dit, mais Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois.
La peine de mort est à l’ordre du jour. Ce n’est pas moi qui l’ai dit, mais Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois. La réponse de Bruxelles ne s’est d’ailleurs pas fait attendre. Pas question de revenir en arrière ou bien alors la Hongrie devra quitter l’Union européenne et, accessoirement, le Conseil de l’Europe. Pour cette dernière organisation née au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et dont la vocation est de promouvoir la démocratie et défendre les droits de l’homme, la peine de mort est une question de principe. Notons au passage que l’« affreux » Poutine y a mis fin en Russie alors que les « vertueux » États-Unis continuent de l’appliquer… Allez comprendre !
La peine de mort est un de ces sujets dont il est quasiment impossible de débattre dans la sérénité et, paradoxalement – c’est en tout cas l’impression que j’en ai tirée à la lecture des nombreux forums qui traitent de cette question sur le Net -, ce sont les abolitionnistes qui le plus souvent polluent le débat par leur posture moralisatrice et un langage agressif. Permettez-moi d’oser ici aborder la question sous l’angle strictement rationnel.