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La laïcité n’a jamais été présente en terre musulmane

Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique, présente àL'Homme Nouveau la vingt-quatrième université d’été de Renaissance Catholique sur le thème : « La France au risque de l’islam ». Extraits :

"D’après Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris et président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), il se trouve en France environ sept millions de musulmans. Peut-être ce chiffre est-il exagéré, mais c’est un fait que le nombre des musulmans en France est croissant. Or, ces populations, étrangères à notre civilisation, jeunes et fières de leur identité, sont persuadées que l’avenir leur appartient. Il existe donc des risques réels de conflit dont traiteront François-Xavier Bellamy et Roberto de Mattei. Il est trop simple de croire que parce qu’un immigré malien polygame acquiert la nationalité française tous les problèmes posés par son mode de vie, disons atypique par rapport à nos us et coutumes, seraient résolus d’un coup de baguette magique.

Quel enseignement voulez-vous donner ?

Notre enseignement se divise en trois parties. D’abord, une interrogation sur la nature réelle de l’islam. Ensuite, un questionnement sur la ligne de partage entre islam et islamisme.Enfin, une réflexion surla laïcité présentée aujourd’hui comme le seul rempart crédible face à l’islamisme. Sur ce dernier point chacun peut observer que la laïcité n’a jamais été présente en terre musulmane que de façon provisoire. En effetla laïcité, distinction du spirituel et du temporel, est une idée chrétienne, contrairement au laïcisme contemporain qui en est la séparation. La laïcité ne peut s’imposer à un musulman sans le contraindre à remettre sa foi en cause. Enfin, paradoxalement, l’Occident laïcisé est à la fois, pour les musulmans, une source d’attraction à cause du niveau de vie occidental et de répulsion en raison des mœurs « libérées » qui y règnent.

Quels sont les signes d’espérance que vous voyez dans le dialogue entre le catholicisme et l’islam ?

Avant de commencer à dialoguer, il convient d’abord de s’interroger sur les finalités du dialogue. Un chrétien croit que le Christ est venu sauver tous les hommes, par la médiation de son Église. Pour autant, le Décalogue est présent dans la conscience de chaque homme, même si cette conscience peut être faussée ; cette dimension religieuse de l’homme sera abordée par l’abbé Guillaume de Tanouärn. Le dialogue avec les musulmans ne peut avoir d’autre fin que leur conversion. Ceci posé, l’acte de foi dans le christianisme est libre, ce qui n’est pas le cas dans l’islam, et il s’agit d’établir les conditions d’une coexistence pacifique quand les populations sont mêlées. Or, il faut se souvenir que l’islam oscille sans cesse, selon Jules Monnerot, entre fatalisme quand il est dominé, et fanatisme quand il est dominant. [...]"

Michel Janva

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