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Fermez les mosquées salafistes ! (Présent 8385)


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Comment combattre un mal sans vouloir le nommer ? Si l’on esquive le mot, comment peut-on affronter sa réalité ? C’est pourtant ce que ne cesse de faire François Hollande.

De Bruxelles, apprenant la tuerie en Isère, il a doctement révélé qu’il s’agissait « d’une attaque de nature terroriste ». Mais quel terrorisme ? Il a promis qu’il allait « éradiquer les groupes ou les individus responsables de tels actes ». Quels groupes ? Quels individus ? Ils n’ont ni visage, ni idéologie, aucune appartenance, comment éradiquer ces assassins anonymes ? Il sait pourtant que ne sont pas des terroristes péruviens du Sentier lumineux, ce sont des islamistes. Mais le mot lui écorche les lèvres. Car, si le président entend combattre le terrorisme, il lutte dans le même mouvement contre « l’amalgame » et « l’islamophobie », comme s’il s’agissait de maux aussi redoutables que le terrorisme lui-même. Dans « islamisme », il y a islam, il espère que ses périphrases le feront oublier aux Français. La vérité est qu’il ne veut faire nulle peine, même légère, aux musulmans qui, en 2012, ont voté à 93 % pour lui, il espère qu’ils recommenceront en 2017.

Ce que l’égorgeur isérois a en commun avec les autres terroristes, ce n’est pas seulement l’islamisme, c’est d’être bien connu de la police. Yassin Salhi figurait au fichier « S », c’est-à-dire des personnes signalées comme ayant un lien avec l’islamisme radical, comme les frères Kouachi, Amedy Coulibaly, les tueurs du 7 janvier, comme Mohamed Merah ou cet autre qui a attaqué trois militaires à l’arme blanche à Nice. Après chaque attentat, Cazeneuve nous « rassure » : ils étaient connus de nos services.
Tous fichés, ou presque. Tous recensés, tous répertoriés, tous signalés et tous perdus de vue, tous oubliés, tous enfuis, tous négligés et tous, finalement, ont frappé, tué, massacré ou égorgé.
C’est qu’il y en a tellement qu’on ne peut pas les suivre à la trace, comprenez-nous ! Les policiers ne sont pas assez nombreux. Et alors ? Il faut donc en recruter autant que nécessaire ou, au moins, en prendre la décision, c’est cela « tout faire » pour combattre le terrorisme. Ce n’est pas rester les bras ballants en déplorant dans un soupir résigné le manque d’effectifs. D’autant que, lorsque le gouvernement le veut, il le peut. Dès lundi sont prévus 200 policiers de plus en renfort dans les rues de la capitale. Il n’a fallu que quarante-huit heures pour en décider et trouver les hommes. C’est à cause de la guerre. Pas celle que nous livre le terrorisme islamique, non, celle qui sévit entre taxis et chauffeurs d’UberPop, que la police veut verbaliser massivement.

La nécessaire répression doit s’accompagner de l’extinction de ces foyers de propagande islamiste que sont les mosquées salafistes, comme le demande Marine Le Pen. Tous les salafistes ne sont évidemment pas de la graine de terroriste, mais tous les terroristes, ou presque, sont salafistes. C’est pourquoi le gouvernement tunisien, après l’attentat de Sousse, a annoncé la fermeture des 80 mosquées de cette obédience, comme avant en Égypte. Hollande sera-t-il plus protecteur de ces musulmans-là que ces chefs d’État musulmans ?

Guy Rouvrais

http://fr.novopress.info/

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