Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Affaire des « robes courtes » : Rachida Dati prend la défense du Maroc

Le 6 juillet, près d’Agadir, au Maroc, s’ouvrait le procès de deux jeunes femmes, âgées de 23 et 29 ans.

Trois semaines auparavant, alors qu’elles se promenaient dans le souk d’Inezgane, elles se retrouvèrent encerclées et malmenées par des marchands ambulants, scandalisés par leur tenue vestimentaire. Sauvées in extremis par les forces de l’ordre… qui les arrêteront pour « outrage public à la pudeur » : elles portaient des robes jugées « trop courtes ». Selon l’article 483 du Code pénal de ce pays, une infraction passible d’un mois à deux ans de prison et d’une amende de 120 à 500 dirhams.

Rachida Dati, interrogée sur cette affaire par France Info, s’est-elle émue du sort réservé à ces jeunes filles ? A-t-elle défendu la liberté de porter des robes ? A-t-elle dénoncé la montée de l’islam littéral dans ce pays ? Absolument pas. La « chouchoute du Président » (enfin, de l’ancien…), passablement énervée, a commencé par accuser la France d’avoir une « responsabilité » dans la « déstabilisation » de certains pays. Au Maroc ? Elle doit confondre avec la Libye… Une assertion qui donne raison à certains élus qui prétendaient qu’elle « ne connaît pas très bien ses dossiers »…

Lire la suite

Les commentaires sont fermés.