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Ça va nous coûter cher

Lors d’un récent et intéressant débat, organisé sous l’égide du Point, entre Michel Onfray et Eric Zemmour à Nice, animé par le journaliste Franz-Olivier Giesbert, ce dernier vantait auprès du public le caractère anticonformiste, politiquement incorrect, quasi transgressif de ce magazine. Un jugement qui prête  pour le moins à sourire puisque ces qualités là sont très peu ou pas du tout associées à ce journal par le grand public,  et encore moins par la frange  la plus avertie, éclairée et curieuse  de nos compatriotes. Et ce n’est la dernière Une du Point qui permettra de juger du contraire,  arborant une photo de la chancelière allemande tout sourire et légendée de la manière suivante: « L’incroyable madame  Merkel.   Si seulement  elle était française… ».  Hélas nous croyons tout à fait  Mme Merkel lorsqu’elle a fait part de sa volonté  d’accélérer et d’imposer la submersion migratoire de l’Europe. Au nom de ce qu’elle considère être l’intérêt d’un certain patronat allemand,  d’une vision totalement désincarnée de l’identité de son pays et de notre  civilisation européenne.

Sans surprise,  l’idéologue planétarien  Jacques Attali, interrogé dans le quotidien belge Le Soir s’en félicite, lui  qui a au moins le bon goût de dire franchement  ce que beaucoup  des dirigeants de tout premier plan appartenant à la caste politico-médiatique n’osent  pas toujours  avouer au « bon  peuple ». « Les migrants climatiques dit-il, vont suivre et toutes les autres formes ensuite. A partir du moment où on admet que les libertés sont fondamentales, la première liberté c’est celle de circulation. Et donc les gens vont venir et c’est très bien. » « Ces gens-là   vont faire de l’Europe, la première puissance du monde (…).  Normalement, ce qui se passe avec les migrants devrait entraîner la construction d’une Europe plus intégrée, plus puissante, se donnant les moyens de recevoir ces personnes. Leur arrivée est une incroyable chance car cela transforme la démographie européenne. Et nous, au contraire, on a une réaction de petits. »

 Une réaction de petits  qui   aurait  aussi  gagné l’Allemagne xénophile   devant l’ampleur de l’invasion ? Ce même magazine Le Point,  qui tresse de lauriers à la chancelière,   a publié  aujourd’hui sur son site un article relatant qu’elle  a finalement  « décidé de fermer provisoirement ses frontières ».

« Un camouflet pour Merkel » qui  «  avait juré que son pays allait pouvoir gérer l’afflux de 800 000 à 1 million de réfugiés potentiels cette année.  Wir schaffen das  (on va y arriver ), avait-elle promis. Mais la chancelière s’est aperçue au fil des jours que son serment relevait plus de la méthode Coué que de l’analyse approfondie des capacités d’accueil de sa nation. Son  yes, we can  s’est ainsi transformé hier en  no, we cannot …  Préférant laisser à ses sbires le soin de porter la mauvaise nouvelle, elle a demandé à son ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière, d’annoncer à la presse que l’Allemagne allait réintroduire  provisoirement  des contrôles à ses frontières avec l’Autriche.»

Une réaction dont s’est  félicitée   le  Premier ministre  de Hongrie,   Victor Orban, qui avait été le porte-parole de tous les Européens inquiets de cette invasion en affirmant il y a peu : « aujourd’hui, nous parlons de centaines de milliers (de migrants », NDLR) , l’an prochain nous discuterons de millions et, d’un seul coup, nous nous retrouverons en minorité sur notre propre continent.»

Son homologue slovaque, l’homme de gauche  Robert Fico, avait été aussi direct en expliquant qu’il « ne  (voulait)  pas voir (son) pays se réveiller un beau matin avec 100 000 personnes venues du monde arabe ».

Même un Jean-Luc Mélenchon, qui  en appelle désormais  à discuter  « avec Bachar al-Assad », a déclaré vendredi sur RFI et France 24 que  « les sociétés ne peuvent pas encaisser des mouvements de population de cette sorte, aussi bien dans les pays de départ que dans les pays d’arrivée.» « Si on continue de dire qu’on peut gérer des flux migratoires de cette importance, on ment ». « Le vrai réalisme c’est de bloquer les causes du départ », a poursuivi le co-président du   Parti de Gauche. De là à ce qu’il en arrive  aux conclusions de l’ex ministre  des Affaires étrangères, le socialiste  Hubert Védrine,  qui déclarait  dans Le Monde (déjà)  le 13 mai  dernier : « Un recours à la force sera à un moment ou à un autre inévitable »…

Alors qu’une réunion extraordinaire se tient ce lundi  à Bruxelles entre les ministres Intérieur de l’UE , au moment ou la Commission européenne relaye les exigences de Berlin  pressant les pays de l’UE  d’ accepter des quotas d’immigrés supplémentaires,  le ministre de l’intérieur   Bernard Cazeneuve a appelé «au respect scrupuleux par chacun des pays de l’Union européenne des règles de Schengen»

Mais quelles règles M. Cazeneuve ? Bruno Gollnisch  constate  qu’au nombre des raisons de  l’invasion que nous subissons, figurent certes les avantages  matériels qu’obtiennent automatiquement les  immigrés clandestins en France comme dans  plusieurs pays européens;  ou encore le fait qu’ils savent également qu’une fois arrivée  dans un pays de l’Europe de l’Ouest ou du sud,  ils sont quasiment  assurés de ne pas être expulsés. Mais est aussi fortement  en cause la passoire que constitue l’espace Schengen, l’absence de frontières protégées, cas unique dans le monde développé !

 Il est vrai que les  forces armées sont mises à contribution non pour refouler mais  pour  recueillir les immigrés  qui sont très majoritairement des familles de « migrants »  économiques et non pas des « réfugiés politiques » , des  hommes jeunes qui désertent leur pays,  refusent de se battre  pour y  construire  un  avenir  meilleur, mais aussi des marginaux,  des trafiquants, des mafieux, des déclassés…et n’en doutons  pas, des terroristes infiltrés…

En toute logique,   Marine Le Pen  a demandé   au  gouvernement  qu’il «suspende en urgence les accords de Schengen et rétablisse ses frontières, notamment avec l’Allemagne», «pour éviter que le trop-plein de clandestins dont (l’Allemagne) ne veut plus ne vienne chez nous. » Une  présidente du FN qui pourfendait  aussi à Hénin-Beaumont  dimanche, l’hypocrisie  des partis du Système, à l’image de « l’ancienne municipalité socialiste d’Hénin-Beaumont qui n’a pas été fichue de créer des logements d’urgence pour les nécessiteux et qui, aujourd’hui, à l’agglo, veut réquisitionner des bâtiments parce que pour les immigrés clandestins, il n’y a rien de trop beau ! »

Ceux qui ont le front  de contester l’invasion sont considérés  comme des parias, des sous-hommes, des  suppôts de Satan. Notre camarade  Julien Sanchez, maire FN de Beaucaire,   l’a constaté en se rendant samedi à la Maison de la chimie à Paris, pour la réunion organisée  par Bernard  Cazeneuve avec   les représentants LRPS des quelques  600 villes de France volontaires pour accueillir des réfugiés.

Pas de raison en effet de se priver  pour nos humanistes  et autres belles consciences citoyennes  de l’étalage facile de ses bons sentiments   avec l’argent de nos compatriotes. La Cour des comptes, bien avant l’invasion de ces derniers mois et semaines  avait calculé que  l’asile coûte déjà 2 milliards d’euros par an aux contribuables français,  chiffre qui devrait exploser.

Au moment de prendre la parole pour y faire entendre la voix des Français et des élus qui refusent la submersion, Julien  a été insulté, sifflé, son intervention  a été couverte par  des  cris de  haine : « facho » , « pas de liberté pour les  ennemis de la liberté »…. Sur twitter,  le maire frontiste a précisé que « la personne qui essaie de me prendre mon discours et me pousse sur la vidéo (publiée  notamment sur le site fdesouche, NDLR)  est Préfet du Languedoc-Roussillon »…sans commentaires.

http://gollnisch.com/2015/09/14/ca-va-nous-couter-cher/

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