Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pour Nadine Morano, les soutiens venant de « la base » se multiplient

En mai 2013, n’y avait-il vraiment rien d’autre à faire à l’Assemblée que de discuter et d’adopter une proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot "race" de la législation française ?

Au pays de la liberté d’expression, la spontanéité est déconseillée à celui qui rêve d’un avenir politique. Tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de l’ouvrir est vivement recommandé. L’intelligentsia bobo veille. Au moindre écart de langage, c’est le lynchage médiatique. Les coups viennent de partout, les plus virulents en provenance de sa propre famille.

L’univers politique est impitoyable. Tout est bon pour dézinguer un concurrent. Et après, comme toujours, lorsque les flèches acides retomberont, que l’imprudente Morano sera au sol, ils s’étonneront d’un dégoût grandissant envers une classe qui peine à se renouveler. Pour autant, ils poursuivront leur route comme si de rien n’était. Le retour de bâton populaire pourrait être pire pour cette prétendue élite qui voudrait nous réapprendre à parler le français, que toute vindicte alimentée par elle.

Lire la suite

Les commentaires sont fermés.